Lors de l’adoption, vendredi dernier, du  budget de l’année 2017 de la commune de Diourbel, arrêté à 1 515 068 566 francs CFA,  le maire est revenu sur la coupure d’eau notée à la mairie ces derniers mois.

En présidant la session budgétaire de l’année 2017 de la  commune de Diourbel, le maire Malick Fall était obligé d’apporter des précisions sur la coupure d’eau de deux mois dont sa mairie a été victime. La question a été évoquée par plusieurs conseillers municipaux pendant les débats. Pour  le maire, il n’y plus péril en la demeure car l’eau coule  maintenant à l’hôtel de ville de Diourbel. ‘’Quand la coupure est intervenue, nous avons payé 9 millions de francs CFA à la Sénégalaise des eaux (SDE). Après cela,  l’équipe municipale  a signé une convention de moratoire pour payer chaque mois  un million cinq cent mille francs  pour apurer le passif dans les prochaines années’’, a-t-il informé.

Le premier magistrat de la ville de Diourbel  a  rappelé que  ce passif n’engage pas uniquement son équipe. ‘’De 2005 à 2016, l’hôtel de ville de Diourbel n’a payé aucune facture d’eau. Elle avait une dette de 39 millions de francs Cfa à  la Sénégalaise des eaux. Mais la part importante de cette somme a été contractée par nos prédécesseurs car nous avons été élus en 2014’’, ajoute-t-il.

Le  budget de l’année 2017 de la commune de Diourbel a été arrêté à un milliard cinq cent quinze millions soixante huit mille cinq cent soixante six (1 515 068 566) francs CFA.  Sur les 47 élus locaux présents, les 41 ont voté le budget, deux conseillers  l’ont rejeté, les 4 autres ont préféré s’abstenir. Comparée à l’exercice de 2016,  estimée à un milliard six cent treize millions neuf cent quatre vingt cinq mille cinquante et un  (1 613 985 051) francs, l’enveloppe financière de 2017 connaît une baisse de quatre vingt dix huit millions neuf cent seize mille quatre cent quatre-vingt-cinq (98 916 485) francs en valeur absolue et 6,2 % en valeur relative. Selon le maire Malick Fall, cette diminution obéit à une volonté d’ajustement par la réduction progressive des dépenses de fonctionnement afin de satisfaire les exigences de réalisme budgétaire.

Pour l’année 2017, les 80% du budget, soit un milliard deux cent soixante et un millions quatre cent cinquante six mille neuf cent soixante-douze (1 261 456 972) francs CFA  seront consacrés  aux dépenses de  fonctionnement et les 20%, deux cent cinquante trois millions  six cent onze mille cinq cent quatre vingt quatorze  (253 611 594) francs aux investissements.