L’Association de la presse pour l’entraide et la solidarité (Apres) veut améliorer les conditions sociales des travailleurs des médias. Sambou Biagui et son équipe ont, à cet effet, lancé le projet ‘’Cité de la presse du Sénégal‘’(CPS). Cette initiative a pour but, tel qu’annoncé dans un communiqué, de permettre aux acteurs des médias d’accéder au logement.

A cet effet, l’Apres veut aller à la rencontre de différentes autorités étatiques et les partenaires au développement. Elle a été, dans ce cadre, reçue par le directeur de la Sicap, Mamadou Kassé, qui s’est, dit-on, engagé à accompagner les journalistes et acteurs de la presse dans leur projet.

Au cours de cette rencontre, le président de l’Apres est revenu sur la condition de précarité des hommes de médias au Sénégal.  Sambou Biagui a également abordé les deux projets phares, à savoir : ‘’L’habitat social avec la création d’une coopérative d’habitat des journalistes et techniciens des médias et la création d’une mutuelle de santé, en collaboration avec l’Agence de la couverture maladie universelle (CMU).’’

Monsieur Kassé s’étant engagé pour la réalisation du projet d’habitat social, il ne manque que l’élaboration de pistes de travail et de réflexion pour plus d’efficacité dans la mise en œuvre.

Le directeur de la Sicap s’est engagé à accompagner les journalistes et promet une rencontre avec le ministre de l’Habitat Abdou Karim Fofana qui, selon lui, est très sensible à ce genre de questions. Sur la même lancée, il a promis de mettre l’Apres en relation avec le dirigeant du Fongip, Doudou Ka, afin de voir les solutions qu’offrent les fonds de garantie du logement.

Mieux, le DG de la Sicap, dit-on, s’est engagé à soutenir l’Apres pour l’acquisition de parcelles au lac Rose, dans le cadre du Programme des 100 mille logements.

 Le conseiller du président Issa Sall se réjouit de ‘’cette commune volonté de travailler en toute intelligence pour fédérer les hommes de médias avec comme seul objectif de relever le pari contre la précarité des membres et sympathisants de cette organisation. Pour ce faire, il faut assurer aux hommes de médias un habitat descend et une bonne couverture médicale’’.