Publié le 20 Nov 2015 - 09:42
LUTTE CONTRE LE TERRORISME

La SR expédie son dernier ‘’colis’’

 

Comme un jeu de ping-pong entre la Division des Investigations criminelles (DIC) et la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie nationale. Après Leyti Niang déféré mardi pour appartenance à une association terroriste et mis à la disposition du juge du premier cabinet d’instruction qui va ouvrir une information judiciaire pour des investigations plus approfondies, voilà Ibrahima Hann, l’ami de l’imam Alioune Badara Ndao. Il a lui aussi été déféré hier au Parquet pour les mêmes causes : appartenance à une association terroriste entre autres.

Sauf autre rebondissement, on est sur le point de boucler les différentes enquêtes initiées aussi bien au niveau de la Section de recherches de la Gendarmerie nationale que de la Division des investigations criminelles, démembrement de la Direction de la Police judiciaire. Tous les gros calibres supposés être liés au terrorisme ont en effet été mis à la disposition du Procureur et leurs dossiers confiés principalement au Premier cabinet d’instruction.

Comme ceux qui l’ont précédé donc, Ibrahima Hann, 33 ans, va être présenté devant le juge pour les mêmes raisons que l’imam Ndao. C’est le vendredi 13 novembre dernier, à Kabatoki, un quartier périphérique de la commune de Kaolack (centre), qu’il avait été arrêté. Depuis, il était placé en garde à vue à la Section de recherches de la gendarmerie nationale, à Colobane. Si des liens ont pu être établis entre lui et l’imam Alioune Badara Ndao, ils n’ont jusque-là été qu’idéologiques. La gendarmerie a-t-elle pu trouver autre chose ? En tout cas le fait que son arrestation ait eu lieu quelques jours seulement après celle de l’imam Ndao, présentement sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt de Saint-Louis, intrigue.

Le religieux Alioune Badara Ndao est déjà inculpé par le 1er cabinet pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, acte de terrorisme, apologie du terrorisme, financement du terrorisme et blanchiment de capitaux dans le cadre d'une activité terroriste en bandes organisées.

Selon des sources proches des enquêteurs, c’est l’arrestation de Diokhané présenté comme un membre actif de  Boko Haram qui a permis cette déferlante. Des arrestations qui laissent penser à l’existence d’un embryon de réseau qui était en train de se constituer au Sénégal. Des communications téléphoniques interceptées et communiquées à l’Etat, il ressort qu’un projet d’attentat existe, sans qu’on ait d’autres informations précises sur les cibles des terroristes. L’Etat du Sénégal cherche donc à tuer l’embryon dans l’œuf.  

 

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