Publié le 28 Oct 2017 - 11:41
LUTTE - MOUVEMENT ‘’DOOLEL LUC NICOLAI’’

Le monde de l’arène se solidarise du promoteur de Mbour

 

Les acteurs de la lutte sénégalaise ont lancé le mouvement ‘’Doolel Luc Nicolaï’’, ce vendredi, pour soutenir le promoteur condamné à 5 ans d’emprisonnement dont un an avec sursis.

 

Les acteurs de la lutte sonnent la mobilisation pour soutenir le promoteur mbourois. Ces derniers ont rencontré, ce vendredi, la presse pour lancer le mouvement ‘’Doolel Luc Nicolaï’’ (soutenir Luc Nicolaï, NDLR). A la tête de cette initiative, les journalistes-chroniqueurs de lutte Malick Thiandoum et Lamine Samba expliquent que ‘’c’est une volonté spontanée de différents acteurs de la lutte qui ont senti aujourd’hui que l’arène est fortement secouée. Il fallait, dès lors, réagir’’.

Le patron de la société Luc Nicolaï and Co a été condamné à 5 ans d’emprisonnement dont un an avec sursis, par la Cour d’appel de Saint-Louis, dans l’affaire de la drogue au Lamentin Beach. En plus de cette peine, il devra verser 300 000 000 F CFA de dommages et intérêts : 100 000 000 à Bertrand Touly et 200 000 000 au Lamantin Beach. En rendant sa décision, le juge a décerné un mandat d’arrêt contre le promoteur.

Selon Malick Thiandoum et ses amis, cette décision de justice ‘’vient plomber les ailes de la lutte’’ déjà plongée dans une ‘’crise’’. C’est dans ce sens que des noms bien connus de la lutte sénégalaise ont rallié ce mouvement pour implorer la clémence du chef de l’Etat Macky Sall à l’égard de M. Nicolaï. ‘’Nous soutenons notre ami Luc Nicolaï dans cette épreuve’’, a déclaré Moustapha Guèye, ancien Tigre de Fass, en présence de l’ancien lutteur Mor Fadam et du président des managers de lutte Bassirou Babou. Les grands ténors de l’arène n’ont pas répondu à l’appel. Mais certains lutteurs en activité comme Gris 2 et Lac Rose ont fait le déplacement.

En plus de la rareté des promoteurs, la lutte fait face à un manque d’infrastructures. ‘’Depuis quelque temps, des combats phares ont été ficelés, mais les promoteurs se retrouvent face à une interrogation : où et quand organiser les combats ?’’, a rappelé Malick Thiandoum. Celui-ci a regretté également que les sponsors-leader aient tourné le dos à cette discipline. ‘’Il est temps, dit-il, d’agir en ayant une structure qui va parler au nom du monde de la lutte’’. Cette conférence de presse n’est que la première étape de leur lutte qu’ils comptent mener jusqu’au bout.   

LOUIS GEORGES DIATTA

 

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