Publié le 24 Dec 2013 - 19:23
PETITS PAGNES, PERLES LUMINEUSES, ENCENS…

Au magal des petits crimes féminins

 

Les axes qui mènent à la grande mosquée de Touba constituent de petits lieux de crime pour des centaines de femmes vendeuses d’objets coquins. Ici, tout est savamment orchestré pour arracher au genre masculin un soupir d'aise.

 

A défaut d’en trouver en Irak, les Américains feraient mieux de faire un détour à Touba. Ils découvriront sans nulle doute dans la cité religieuse des ''armes de destruction massive''. Seulement, à Touba, ce sont les femmes qui détiennent le pouvoir de tuer et ne se lassent du tout à l’exercer sur des hommes dépassés par la situation.

L’arsenal coquin déployé par les marchandes venues de partout, crée sur les différentes artères qui mènent à la mosquée de petits crimes organisés. Les perles lumineuses brillent au contact du soleil, les petits pagnes troués perchés sur des pendoirs de fortune rivalisent de couleurs. Que dire alors de cette fumée ''assassine'' qui s’échappe d’encensoirs ou simplement de ces bouteilles remplies de cocktails qui envoient facilement KO tout odorat masculin.

Si on ajoute à ce décor les filets mille trous tissés en robes, string, soutiens-gorges et autres fringues, on comprend aisément qu’à Touba, la séduction reste un art entre les mains de cartels féminins impitoyablement constitués. Le comble de tout, c’est que ces produits ne coûtent pas cher.

Avec 4000 francs on a la totale : ceintures de perles, strings et robes en filet, pot en verre rempli d’encens. Une véritable foire coquine qui occasionne l'affluence monstre des jeunes filles, bonnes dames et souvent veilles mamies. Eh oui, tout le monde y trouve son compte et les marchandages vont bon-train. ''Ils sont nombreux à venir ici.

Ce commerce marche fort, en cette période de Magal'', confie Astou, vendeuse. Ce qui étonne et détonne, ce sont ces hommes souvent camouflés dans la petite pénombre de la nuit et fervents adeptes de ces  objets ''sataniques''.  Un suicide que nulle autre explication, sinon l’amour, ne saurait justifier.   

 

 

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