Publié le 20 Feb 2013 - 09:00
‘’LA VOIX DES RIZIÈRES’’ 1er RECUEIL DE RUFFINA DABO SARR

Un cri du cœur pour Ziguinchor

19 ans, c’est le nombre d’années que ‘’La voix des rizières’’ a patienté pour se faire entendre. La petite histoire a informé que c’est en 2008, au cours d’une cérémonie de dédicace du livre en hommage à Feu Monseigneur Sagna, que la nouvelle plume Ruffina Dabo Sarr, après un coup de gueule, a eu la promesse de Alioune Badara Bèye, président de l’association des écrivains, de se faire éditer.

 

Chose promise, chose due. En effet, la poétesse Ruffina Dabo Sarr a procédé hier à la cérémonie de dédicace de son tout premier ouvrage ‘’La voix des rizières’’. Cette œuvre d’une quarantaine de pagee se présente sous la forme d’un recueil de poèmes aussi variés en thème qu’en originalité. La voix des rizières respecte toutes les rigueurs de la littérature, avec son condensé d’idées nouvelles et une présence marquante de vers, de rimes, d’anaphores, de métaphores, d’allégories très fréquentes dans le recueil.

 

Edité aux éditions Maguilen, le recueil regroupe 40 poèmes, et le titre renvoie à l’attachement de l’écrivain à son terroir Ziguinchor comme elle l’a expliqué. Ruffina Dabo Sarr a été décrite comme une poétesse scientifique francophile et passionnée de lecture. Elle est très active dans le réseau mondial des femmes scientifiques au point d’en être la directrice de la zone Afrique. Mme Sarr est aussi du regroupement des écologistes et s’investit dans la lutte pour la scolarisation et l’éducation des enfants et des filles en particulier. Elle est aussi conseillère spéciale au Ministère de l’Éducation.

 

Scientifique de formation, elle a indiqué être des personnes qui pensent que la littérature et les sciences vont de pair. ‘’Je reste convaincue que les deux sont complémentaires et pour développer notre pays, il faudrait que les littéraires et les scientifiques se mettent ensemble’’, a-t-elle soutenu. De son avis, il est primordial qu’un système éducatif qui permette de faire tomber les cloisons entre les deux arts soit mis en place. En ce qui concerne le recueil, elle l’a assimilé à un cri du cœur, ‘’une envie de partager'' ce qu’elle ''ressent avec le monde’’.

 

ANTOINE DE PADOU

 

 

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