Publié le 31 Mar 2016 - 21:13

AFFAIRE IBRAHIMA SAMB

 

L’affaire Thiendella Ndiaye, du nom du policier impliqué avec trois autres de ses collègues dans la mort de l’apprenti Ibrahima Samb, sera évoquée mercredi prochain 6 avril, devant la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Thiès. Les juges vont examiner la requête du parquet de Diourbel qui a attaqué l’ordonnance du juge d’instruction.

Après instruction, celui-ci a disqualifié les faits de meurtre initialement reprochés aux quatre policiers en homicide involontaire et a renvoyé les policiers en audience correctionnelle. Mais le maître des poursuites estime que les inculpés doivent être jugés devant une Chambre criminelle. C’est pourquoi il a fait appel pour demander l’infirmation de l’ordonnance de renvoi et une requalification des faits en meurtre. La Chambre d’accusation se chargera de départager les deux parties.

Thiendella Ndiaye, Waly Almamy Touré, Mame Kor Ndong et Ousmane Ndao ont été inculpés, suite à la mort d’Ibrahima Samb. Il s’agit d’un jeune apprenti-chauffeur de 18 ans, tué en novembre 2013, à l’issue d’une opération de sécurité dans le département de Mbacké. Ce n’est pas la première fois que le policier Thiendella Ndiaye est cité dans une affaire de bavure policière. En 2011, le policier, issu de la 36e promotion de l’Ecole nationale de police, a été arrêté dans l’affaire de l’étudiant Balla Gaye tué à l’Université Cheikh Anta Diop, lors d’échauffourées entre étudiants et forces de l’ordre. Incarcéré à la prison de Koutal, le policier avait finalement été blanchi et libéré par faute de preuves.

 

Section: