Publié le 8 Feb 2021 - 11:44
AFFAIRE SONKO

Le Synpics appelle à la sérénité et au sens de la responsabilité

 

Face aux ‘’attaques par appels téléphoniques’’ et ‘’des posts sur les réseaux sociaux’’ dont fait l’objet le journal ‘’Les Echos’’, le Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal ‘’appelle à la sérénité et au sens de la responsabilité de tous’’.

Ainsi, le Synpics dit suivre ‘’avec un grand intérêt les développements de cette affaire en ce qu’elle semble désormais non pas opposer l’accusatrice et l’accusée, mais constituer un prétexte pour certains de jeter le discrédit sur la presse sénégalaise, par tout moyen, y compris la violence verbale et/ ou physique’’, soutiennent Bamba Kassé et Cie évoquant l’information portant sur une plainte pour viol « présumé » sur la personne d’une employée d’un salon de massage « par un homme politique ».

D’ailleurs, avant ‘’Les Echos’’, un autre journal en avait fait état. ‘’Le journal quotidien a publié en premier, l'information portant sur une plainte pour viol présumé sur la personne d'une employée d'un salon de massage par un homme politique, député à l’Assemblée nationale’’, lit-on dans un communiqué du Synpics reçu à EnQuête. Le Synpics, de plus, met en garde « les extrémistes de tous bords ». ‘’Ces pratiques pour tenter d’intimider des journalistes sont d'un autre monde et ne sauraient prospérer, le journaliste ayant une Liberté Universellement reconnue et mondialement protégée, d'informer le public selon des règles déontologiques qui ont fini d'être éprouvées’’.

Aussi, le syndicat rappelle que la liberté de la presse n’a pas de couleur politique, religieuse, sociale ou économique, contrairement à ceux « qui pensent que la presse doit être de leur côté, ou que le devoir d’informer ne vaut que lorsque la cible est un adversaire », ajoutent-t-ils.

Par ailleurs dans son communiqué, le Synpics rappelle que le journaliste n’a qu’une contrainte. Il s’agit, selon lui, de vérifier les informations, de les recouper « au besoin, de contacter les mis en cause pour recueillir leurs avis et de publier s’il considère le rendu crédible et d’un intérêt certain pour le public ».

Sur un autre registre, ‘’le Synpics salue la promptitude avec laquelle une surveillance policière a été mise en place pour prévenir tout acte malheureux au siège du journal les Échos’’. Encore que ‘’la liberté d'expression, la liberté de presse et la protection des journalistes sont dans notre contexte un enjeu planétaire. Leur promotion et protection qui ont nécessité, pendant de longues années, une mise en connexion des organisations qui en ont la charge dans leurs pays respectifs et qui ont déjà fait de nombreuses victimes, tous militants de la Liberté, ne saurait flancher, parce que des affidés d’un quelconque groupe social le souhaitent’’.

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