Publié le 2 Feb 2016 - 16:00
LUTTE - TONNERRE S’EXPLIQUE APRES SA DEFAITE

‘’J’ai détalé parce que je voyais tout noir’’

 

Le leader de l’écurie Pikine Mbollo, vaincu par Moussa Ndoye de Yarakh, dimanche dernier, est dans la tourmente. Tonnerre peine, dit-il, à expliquer ses revers successifs.

 

Resté six longues années sans signer de succès, c’est le triste sort du lutteur Tonnerre qui brillait pourtant de mille feux, à ses débuts. Le Pikinois, sous la houlette de son entraîneur Baba Diallo, avait de beaux jours dans l’arène. Mais depuis son combat contre Yékini Junior, Tonnerre est méconnaissable. Il empile défaite sur défaite. Dimanche dernier, il a sombré de manière humiliante face à Moussa Ndoye. Sur le déroulement de son combat, Tonnerre confie qu’il était K.-O au moment où il prenait ses jambes à son cou. ‘’Je n’ai pas fui, je ne suis pas un poltron. J’ai détalé parce que simplement je ne voyais plus rien, tout était noir. J’ai couru pour sortir, histoire de reprendre mes esprits. Il n’y a rien de mystique dans le fait’’, explique-t-il au téléphone.

Forcément, le sociétaire de Pikine Mbolo a toujours mal. ‘’Je me suis réveillé avec le cœur lourd car une défaite n’est jamais bonne. Mais je rends grâce à Dieu qui a voulu que je perde devant mon adversaire. Je Le remercie du fond du cœur. Tout en allant au stade, j’avais la certitude que la victoire allait me revenir’’, dit-il au lendemain de ce duel perdu.

Malgré ses revers successifs, Tonnerre n’est pas prêt à tourner le dos à la lutte. Le coéquipier de Cobra 2 désire décrocher un combat avant la fin de la saison pour compenser ses dettes. ‘’Malgré tout, je ne me décourage pas. Je n’ai que 32 ans, il me reste encore des années dans la lutte. Avec mes proches, je vais redoubler d’efforts. Même avec mes qualités, les défaites sont toujours là. Mercredi, je reprendrai les entraînements. La lutte, c’est mon métier. Mes fans qui m’ont accueilli après la défaite m’ont fait voir les choses du bon côté’’, affirme-t-il. Pour le volet mystique, le lutteur compte aussi investir car, dit-il, des prières lui manquent.

Assy GAYE

 

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