Ostréiculture au Sénégal
Une thèse de doctorat pour révolutionner l’ostréiculture au Sénégal sur le thème ‘’Bioécologie et essais d’élevage de l'huître des palétuviers Crassostrea tulipa (Lamarck, 1819) dans le delta du Saloum’’ a été effectué par un jeune chercheur du nom d’Ibrahima Thiao.
Au Sénégal, selon une note parvenue à notre rédaction, les huîtres vivent fixées sur les racines des palétuviers et elles sont exploitées à des fins alimentaires et économiques depuis bien des générations. Avec l’augmentation de la demande du produit sur le marché, les activités de cueillette, d’après le document, sont devenues plus intenses. Cela a installé une situation préoccupante marquée par une baisse des stocks naturels, mais également la dégradation de la mangrove. Face à cette situation, il est important, d’après la même source, de trouver des alternatives permettant la durabilité de la ressource. Dans ce dessein, il faut mettre en place des stratégies de gestion efficace de la cueillette et développer l’ostréiculture avec des techniques modernes.
‘’Cette dynamique requiert des travaux de recherche scientifique en rapport avec les caractéristiques biométriques de l’espèce, son cycle de vie, ses exigences écologiques ainsi que les techniques et conditions environnementales adaptées pour son élevage. Les travaux de recherche réalisés dans le cadre de la thèse d’Ibrahima Thiao rentrent dans ce cadre. Le jeune chercheur, devenu docteur en sciences halieutiques et aquacoles, a passé trois années d’investigations et de recherches dans le delta du Saloum grâce à un projet financé par le gouvernement du Québec et mis en œuvre par le Cegep de la Gaspésie et des iles. Ces recherches ont abouti à des résultats qui permettent de répondre à beaucoup de questions liées au cycle de reproduction et aux possibilités de captage et de grossissement de l'huître des palétuviers, une espèce locale, avec des techniques modernes’’, a expliqué le document.