Publié le 1 Oct 2018 - 13:19
RISQUES DE TRIPATOUILLAGE DES ELECTIONS

Mame Adama Guèye sonne la mobilisation de l’opposition

 

Pour surveiller le processus électoral et prévenir les ‘’risques de tripatouillage’’, Me Mame Adama Guèye invite l’ensemble de l’opposition à mettre en place un état-major de gestion opérationnelle.

 

Le leader de Sénégal Bou Bess était, hier, l’hôte de la commune de Médina Gounas, dans le département de Guédiawaye. Devant des militants et sympathisants, Me Mame Adama Guèye s’est insurgé contre l’organisation de l’élection présidentielle à venir. ‘’Nous avons tous identifié les risques de tripatouillage des élections. Maintenant, comme je le dis, les manifestations ainsi que les recours sont bons, mais il faut avoir une approche de gestion opérationnelle des risques que nous avons identifiés. Il faut que l’ensemble des candidats de l’opposition mutualisent leurs ressources et leurs forces pour faire une gestion opérationnelle des risques que nous avons identifiés’’, déclare l’avocat. Selon qui il ne faut pas attendre les derniers moments pour se plaindre.

Il souhaite que soit géré en amont et en aval le processus du vote. Si toute l’opposition mutualise les ressources, il est possible de prendre cela en charge, poursuit-il. ‘’Il ne faut pas se leurrer : aujourd’hui, le régime a la volonté claire d’instrumentaliser le processus électoral au service des intérêts politiques du candidat Macky Sall. Ce que nous ne pouvons pas accepter. Nous, nous avons pris des initiatives. Nous allons envoyer une correspondance à l’ensemble des candidats de l’opposition pour les inviter à une réunion de concertation sur cette question, pour la mise en place d’un état-major de gestion opérationnelle des risques que nous avons identifiés’’, a insisté Me Guèye. 

‘’Les femmes sont maintenues dans une logique de subsistance’’

Par ailleurs, le candidat déclaré a soutenu ne pas être allé dans cette partie de la banlieue dakaroise pour faire des promesses sans lendemain. ‘’Le moyen de financement des femmes ne leur permet pas de s’en sortir. On les maintient dans une logique de subsistance, alors qu’il faut les mettre dans une logique de développement. Cette situation réside du choix des politiques qui n’est pas souvent objectif.  Les conditions d’octroi des bourses familiales ne sont pas justes, car elles sont partisanes.  Une fois au pouvoir, nous allons changer la donne’’, soutient le leader de Sénégal Bou Bess, qui promet de faire mieux.

Il s’est prononcé sur les inondations. Et c’est pour dire que c’est de la responsabilité du pouvoir. Alors que des solutions existent, surtout avec la présence d’experts.

CHEIKH THIAM

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