Publié le 17 Apr 2012 - 09:27
ART DE RUE - EXPOSITION FESTIGRAFF

Un Manège aux airs gothiques

 

La galerie de l’institut Léopold Sédar Senghor abrite, du 14 au 21 avril, une exposition de graffitis qui donne aux lieux les allures d'une cathédrale gothique.

 

Le vernissage d’une trentaine d’œuvres de graffeurs du Sénégal et d'autres pays a marqué, vendredi soir, le début des activités de la troisième édition du Festival international de graffiti (Festigraff), à Dakar. C'est sur les cimaises de la galerie Manège de l’Institut Léopold Sédar Senghor (ex-Centre culturel français de Dakar) que reposent les tableaux, du 14 au 21 avril. D’un bout à l’autre de cette salle rectangulaire avec son toit en bois, le visiteur a l’impression d’être dans une cathédrale gothique avec une alternance d’espaces vides et de pleins. Mais aussi avec les colonne qui donnent l’impression de nefs. Le tout est relevé par le jeu de couleurs propre aux tags. ''Nous avons travaillé chacun de son côté pour embellir cet espace et montrer aux Sénégalais ce qu’est le graffiti'', a confié l’initiateur de la manifestation et président de la structure ''Doxandem squad'', Amadou Lamine Ngom dit Docta.

 

La soirée a été bouclée par un spectacle de danse présenté par l’association ''Kaay Fecc''. Les créations étaient 100% hip-hop. C’est ainsi que ''Empire xaleyi'', un crew formés par de jeunes de ''L’empire des enfants'' et encadrés par le Bboy, Ben J, a ouvert le spectacle, suivis le groupe ''Solitude'' et la compagnie ''Tankounène''. Formée de quatre danseurs, la compagnie Alizées a bouclé la boucle avec un spectacle de trente minutes monté par Azdine Ben Youssef, sous la direction artistique de la danseuse professionnelle Gacirah Diagne.

 

Le Festigraff se poursuit jusqu’au 21 avril prochain avec, chaque jour, une série d’activités à travers la capitale sénégalaise. Sont prévues, entre autres, une conférence-débat sur ''les regards sur le phénomène du graffiti'', aujourd’hui, à la salle de cinéma du centre culturel Français, une décoration de certains murs, dont l’autoroute à péage à Pikine, les stades Iba Mar Diop de la Médina et Galandou Diouf de Rufisque.

 

BIGUÉ BOB

 

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