Publié le 14 Nov 2019 - 17:06
EPIDEMIES, INONDATIONS, TREMBLEMENTS DE TERRE, CATASTROPHES NATURELLES

Tous les hôpitaux du Sénégal vont bénéficier d’un ‘’Plan blanc’’ en 2020

 

La gestion des urgences sanitaires, en cas d’épidémies, de catastrophes et autres accidents, préoccupe les acteurs. Le docteur Abdoulaye Bousso annonce que les hôpitaux vont bénéficier d’un ‘’Plan blanc’’ qui leur permettra de prendre en charge les victimes.

 

Tous les hôpitaux du Sénégal auront un ‘’Plan blanc’’ validé et testé, d’ici le premier semestre de 2020. Cette révélation est du directeur général du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) le Dr Abdoulaye Bousso. Selon l’urgentiste, les tests de ces plans ont commencé à être réalisés depuis le mois de décembre dernier. Ils vont ensuite être adoptés en 2020.

Le directeur général du Cous s’exprimait en marge d’un atelier sur le Programme de sensibilisation et de soutien à l’augmentation des ressources financières pour la prévention des épidémies et la gestion des urgences, organisé par l’Ong 3D.  Ce plan est une rédaction des tests par des exercices de simulation pour faire face à toute éventualité liée aux catastrophes naturelles, aux épidémies, aux inondations, aux tremblements de terre, entre autres. Pour le Dr Bousso, les premiers drafts issus des différents plans sont déjà réalisés.  La prochaine étape, dit-il, sera de tester tous ces plans, de faire un exercice sur table dans chaque hôpital, avant de passer aux exercices sur le terrain.

Par ailleurs, il soutient que la sécurité sanitaire est devenue ‘’une composante essentielle’’, dans le cadre de la sécurité nationale et internationale, compte tenu des nombreuses menaces sanitaires auxquelles nos différents pays peuvent faire face.  ‘’Tous les pays ne sont pas à l’abri des épidémies ou des maladies infectieuses, à cause de ce qu’on a comme développement des transports, changement climatique et autres. Même si beaucoup de stratégies sont en train de se développer au Sénégal pour gérer notre sécurité sanitaire nationale. Il faut plus d’efforts et la mise en place des recommandations du règlement sanitaire international’’, prévient le Dr Bousso.

Depuis 2016, fait-il savoir, le Sénégal a subi son évaluation externe. ‘’Aujourd’hui, il est en train de mettre en œuvre un plan pour essayer d’atteindre les objectifs afin de bien mettre en place ce règlement international qui permettra de mieux protéger le pays face aux événements de santé publique’’.

Renforcer capacités de détection, de prévention et de réponse

S’agissant de l’impact de la sécurité sanitaire au niveau de la population, ce dernier a souligné que le fait de vouloir devenir un hub en termes de transport aérien avec l’Aibd, est source de risques de maladie. Ce qui est important, à ses yeux, pour le Sénégal, dans le cadre du règlement sanitaire international, c’est de renforcer ses capacités dans la détection, la prévention et la réponse. Ce, même si des efforts considérables sont en train d’être faits dans ce domaine pour pouvoir se mettre à niveau.

Pour rappel, une urgence sanitaire est tout événement qui peut impacter sur la santé des populations en général. La plupart du temps, on met en exergue les épidémies, les notions de maladies infectieuses.

VIVIANE DIATTA

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