Publié le 17 Jan 2013 - 04:55
CINÉMA – AFRIQUE

 Le 23e Fespaco, menacé par la guerre au Mali ?

 

A partir du 23e février jusqu’au 2 mars, Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, accueillera 101 films de 35 pays, des jurys exclusivement féminins et une volonté de débattre autour du ''Cinéma africain et politique publique en Afrique'', le thème central de cette année. Et la guerre au Mali, pays voisin ?

 

A la conférence de presse de ce 14 janvier dans la salle bondée de la cinémathèque française à Paris, tout le monde sait que c’est le cinéma africain qui est au centre, mais la guerre au Mali, pays limitrophe, est dans tous les esprits. Une guerre dans laquelle le Burkina Faso, comme la France, s’est engagé. ''Nous exprimons notre solidarité avec le peuple malien'', déclare Michel Ouédraogo, le délégué général du Fespaco.

 

''Nous faisons en sorte que les réalisateurs maliens soient présents.'' Interrogé sur la position du Fespaco envers l’intégrisme religieux, il répond : ''L’Afrique a une culture tolérante. C’est la seule réponse que le Fespaco peut donner.'' Joseph Paré, l’Ambassadeur du Burkina Faso en France rassure le public : ''Dans son histoire, le Fespaco a vécu trois coups d’État. La sécurité du festival sera assurée aussi cette fois.''

 

''L’Afrique qui rit, l’Afrique qui pleure, l’Afrique qui évolue''

 

Au festival, le Mali sera présent à travers Toiles d’araignée, le premier long-métrage d’Ibrahima Touré. Il raconte l’histoire de la jeune Mariama qui refuse le vieux mari que son père veut lui imposer. Une adaptation du roman éponyme, écrit en prison par Ibrahima Ly, à une époque où le Mali était gouverné par la junte militaire.

 

La 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) affiche au total 169 films, dont 101 en compétition dans sept sections. Ardiouma Soma, le délégué artistique et responsable de la programmation promet ''un voyage à l’intérieur de l’Afrique. Un voyage à travers toutes les contradictions de l’Afrique : l’Afrique qui rit, l’Afrique qui pleure, l’Afrique qui évolue, l’Afrique qui a des difficultés''.

 

  RFI

 

 

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