Publié le 3 Oct 2013 - 02:42
CULTURE – NOUVELLE SOCIÉTÉ DE GESTION

Graphistes et plasticiens prennent la mesure de leurs droits

 

 

Le comité de pilotage pour la mise en place de la nouvelle société de gestion collective des droits d’auteurs et des droits voisins a entamé une série de formations visant à aider les acteurs à s’imprégner des textes relatifs à la question. Les artistes graphistes et plasticiens ont ouvert le bal.

 

Les graphistes et plasticiens ont ouvert mardi le bal d'une série de séances d'information sur la nouvelle société de gestion collective des droits d’auteurs et des droits voisins. Durant quatre (4) jours, ces artistes seront imprégnés de ce que dit la loi quant à la nouvelle gestion collective en voie d'être mise en place.

Ce sont en effet les dispositions de la loi 2008-09 du 25 janvier 2008 dont il s’est agi de discuter avec les acteurs (et ayants-droit). Cela non seulement afin de les aider à mieux s’impliquer dans le processus de création de la société de gestion et de collecte à venir, mais également d’aborder les questions qui les touchent tout particulièrement, à l’exemple de celle du droit de suite (qui concerne le ou les héritier(s) de l’auteur d’une œuvre) ou encore du droit contractuel du droit d’auteur.

A l'Institut culturel français de Dakar où se tient l'activité, une fourchette d’experts est chargée de répondre aux interrogations des intéressés. Parmi les formateurs, il y a le Français André Lucas, Docteur en droit et auteur du traité de la propriété littéraire, chargé d’animer un panel sur la question des dispositions générales de la loi.

Donnant le ton du séminaire, hier, le ministre de tutelle, Abdoul Aziz Mbaye a estimé qu'il est ''grand temps que les artistes commencent à vivre de leur art''. Il a expliqué que c’est à cet effet qu'a été créé, à travers la loi 2008-09, un cadre approprié pour faire en sorte que les revenus des concernés soient ''définis de manière claire'', c’est-à-dire par une société de gestion collective qui ne laisse personne sur les bancs, quelle que soit sa discipline. ''L’État ne peut que vous accompagner et vous encourager à passer à une gestion par vous-même'', a insisté Abdoul Aziz Mbaye. ''Je ne suis pas pour les grands débats mais plutôt pour les faits qui établissent, concrètement, les droits d’auteurs et droits voisins de manière effective, et cela pour tous les artistes sénégalais et à travers le monde'', a soutenu le ministre de la Culture et du Patrimoine.

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