Publié le 8 Oct 2013 - 00:15
CULTURE – NOUVELLE SOCIÉTÉ DE GESTION

Les nouvelles technologies ferment le bal

 

 

C’est sur le point des nouvelles technologies que s’est terminé le séminaire de 4 jours entamé depuis mardi par le comité de pilotage sénégalais pour la mise en place de la nouvelle société de gestion collective des droits d’auteurs et des droits voisins. Une rencontre qui fut tenue, hier matin, à l’institut français.

 

André Lucas, expert français sur les questions de propriété intellectuelle, s’entretenait en fin de semaine dernière avec les acteurs culturels autour de la question de l’application du droit d’auteur et des droits voisins au secteur des nouvelles technologies. La rencontre, organisée dans le cadre d’un petit-déjeuner public à l’ex-CCF offert par le groupe des instituts culturels nationaux de l’Union européenne (EUNIC Sénégal), entre dans le cadre du programme «Culture et développement» de ce dernier.

Il s’est, en essence, agi de traiter du sujet de droit dans l’internet, notamment de la pertinence de la question dans un pays comme le Sénégal où même les manquements du droit «analogique» lui-même sont notoires.

Internet serait-il une menace pour les créateurs ou, au contraire une source d’opportunité inédite ? Quelle est la responsabilité des internautes ? Des fournisseurs d’accès ? Des moteurs de recherche ? Quels dommages aux artistes peuvent entraîner des pratiques comme le Peer2Peer (réseau d’échange de fichiers par les internautes) ?

C’est autant de questions, parmi d’autres, qui ont été abordés lors d’un brillant (mais bref) exposé d’André Lucas. «On ne peut pas, aujourd’hui, se permettre de penser que la question du droit d’auteur et des droits voisins appliqués aux TIC est en dehors de celle de leur application «normale» c’est-à-dire dans la vie de tous les jours. Il ne s’agit pas, non plus, de dire que la question n’est pas pertinente, notamment dans les pays sous-développés, car n’oublions pas que le virtuel s’est immiscé dans tout l’univers de création. L’internet n’est pas un espace vide de loi, au contraire», a expliqué le docteur en Droit et professeur à l’Université de Nantes.

Organisé par le groupe Eunic, cette rencontre avait pour vocation de «toucher profondément les possibilités de développement de la culture au Sénégal, afin que les acteurs puissent apprendre à profiter de ce qui est produit dans la culture», selon Michael Jeismann, le vice-Président de la branche Sénégal de ladite structure.

 

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