Publié le 19 Jul 2019 - 17:49
ENTRAINEUR DES FENNECS D’ALGERIE

Belmadi, le nez sur le guidon

 

L'entraîneur de l'Algérie n'est pas dans les salamalecs ou les considérations amicales. Il est en plein dans la finale qu'il veut gagner. A 24 heures du jour J, il a la peine d’envisager une défaite. La question l'a d'ailleurs fait sortir un peu de ses gonds.

 

Une défaite de l'Algérie est-elle envisageable ? Voici la question qui a froissé Djamel Belmadi, l'entraîneur algérien. Sa réponse un tantinet ironique est la suivante : ‘’Oui, on peut effectivement perdre ce match. On a un adversaire classé numéro un en Afrique, mondialiste en 2018, toutes les statistiques sont en faveur du Sénégal. C’est envisageable’’. Point, pas de relance possible, même si la motivation de cette interrogation est l'optimisme à la limite de l'insulte que les Algériens manifestent, avant ce dernier match de la Can 2019. Belmadi coupe court et réplique : ‘’j'ai bien compris votre question. Je n'ai pas envie de vous donner la réponse que vous souhaitez’’.

Pourtant, juste un peu avant, il reconnaissait ‘’que le match du groupe et celui-ci sont totalement différents’’.  Puisque ce deuxième Sénégal-Algérie aura une issue qui est ‘’capital et décisif’’.  Bref, que l'Algérie est quasiment en ‘’guerre’’ contre le Sénégal. Et que les Fennecs seront animés d'un état d'esprit de gagneur.

Qu'importe le clin d'œil du destin qui a fait que lui et Aliou Cissé soient des amis d'enfance qui ont grandi dans la même petite ville de la banlieue parisienne. Djamel Belmadi est concentré sur la finale et n'a pas besoin pour le moment de discuter avec son homologue, coach local comme lui. ‘’On ne se parle pas maintenant.  On le fera après le match. C’est une ironie du sort extraordinaire de se retrouver en finale, après avoir grandi dans le même quartier à Paris. Cela a un goût particulier, mais c’est anecdotique’’, dit celui qui a fait renouer l'Algérie à une finale de Can, 29 ans après.

ABU BEKRY KANE (ENVOYE SPECIAL CAIRE)

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