Publié le 24 Sep 2020 - 11:51

Sidiki Diabate

 

Les choses vont de mal en pis pour l’artiste malien Sidiki Diabaté. Arrêté et placé en garde à vue depuis 72 heures suite à une plainte de sa petite amie Mamasita qui l’accuse de violences physiques, il voit sa carrière prendre un sacré coup. Après que les organisateurs des Afrimma Awards ont décidé de le mettre hors compétition, voilà que le label Universal Music Africa suit leurs pas. Dans un communiqué, ‘’Universal Music Africa a pris connaissance de l’interpellation et du placement en garde à vue de l’artiste Sidiki Diabaté par la Brigade d’investigation judiciaire du Mali, suite aux graves accusations déposées à son encontre par son ex-compagne pour des faits de séquestration et de violences conjugales’’. 

Et ‘’dans l’attente d’un jugement rendu par la justice malienne et compte tenu de l’extrême gravité des faits reprochés à l’artiste, Universal Music Africa suspend, avec prise d’effet immédiat, toute forme de collaboration avec celui-ci’’, ajoute-t-on dans le communiqué. Ainsi, Universal ‘’saisit cette occasion pour rappeler son engagement total dans la lutte contre toutes formes de violence et en particulier contre celles faites aux femmes’’.

...Autant des gens s’insurgent contre l’acte de Sidiki Diabaté et demandent qu’il soit puni, autant d’autres supplient pour qu’on lui pardonne. Hier, sur la toile, c’est le message de la grande chanteuse Oumou Sangaré qui a été le plus partagé, sans nul doute, sur cette affaire. ‘’Les violences faites aux femmes n’ont pas leur place chez nous et je ne cautionnerai en aucun cas de tels actes, peu importe qui les commet. Il y a une seule et unique victime dans cette histoire, c’est Mamasita. Je m’excuse auprès de toi pour les agissements dont tu as été victime.

Aucune femme ne doit être rabaissée de la sorte et aucune femme ne doit subir ça’’, dit-elle. Après une première vidéo dans laquelle elle soutenait Sidiki Diabaté, Oumou Sangaré vient ainsi repréciser sa pensée. ‘’Il est important pour moi de parler en tant que femme, mais surtout en tant que mère. Sidiki est un fils pour moi. Quand il agit bien, je le félicite ; mais je n’accepterai pas qu’il ait un mauvais comportement envers qui que ce soit. Le pouvoir et la notoriété n’excusent rien. Mais je suis obligée, en tant que mère, de demander pardon pour lui, tout en condamnant ce qui a été fait’’, ajoute-t-elle.

 

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