Publié le 26 Sep 2025 - 21:19
SUNU YEUF

Championne de la diffusion des séries sénégalaises

 

Pour la sixième fois depuis sa création, Sunu Yeuf a présenté ses nouvelles séries exclusives. Les téléspectateurs ont droit à une diversité de productions allant de la saga familiale au glamour, ainsi qu’à plusieurs thématiques intéressantes. La langue wolof reste fondamentale dans ces productions.

 

C’est la rentrée de Sunu Yeuf avec encore de la diversité dans ses programmes. Elle propose cette année des sagas familiales où l’amour et les rivalités s’entremêlent : « Marie et Momo », « Keur Baye Ngoné », « Woudiou Peethiorgo 2.0 ». Les téléspectateurs pourront y découvrir des séries qui parlent d’amitié indestructible, mais parfois minée par les secrets (« Mère et Mensonges ») ; des récits qui bousculent les codes (« Ndialo-Adultere », « Émigration irrégulière saison 2 ») ; et de la comédie (« Dibor Sene »).

Ces films évoquent des problématiques de société et familiales, d’après la directrice de Canal+, Fatou Ba Sow. Elle souligne que Sunu Yeuf accompagne les producteurs sans pour autant les engager à trouver des partenaires sur la publicité pour financer leurs activités. « Sunu Yeuf ne fixe pas de limite et n’identifie pas les grands producteurs. Elle est là pour choisir les jeunes producteurs qui ont de bonnes idées. On n’a pas de filtre dans nos choix. Ce qui nous intéresse, c’est l’histoire qui est racontée et comment elle est racontée », a-t-elle déclaré, soutenant qu’il y a 3 000 emplois au titre de l’audiovisuel (production) ; 3 milliards d’investissement. La chaîne diffuse chaque année plus de 1 000 heures de contenus, soit 1 600 épisodes de séries et 80 théâtres ; 3 à 4 productions de fictions inédites par an signées Marodi TV (soit plus de 155 épisodes produits chaque année).

Responsable de production sur Canal+, Djibril Ba souligne la place et le rôle de la langue wolof au sein de la chaîne Sunu Yeuf. D’après lui, c’est grâce à cette langue qu’une série de Marodi tourne autour de 5 à 8 millions de vues sur YouTube. « Les francophiles sont mille fois plus nombreux que la communauté wolof. (Mais) il n’y a pas une série française qui fait un million de vues. La communauté wolof consomme son contenu. On arrive à réunir toute la communauté sénégalaise autour d’un contenu », a-t-il soutenu, soulignant que 5 à 10 productions sont reçues.

À en croire le DG de Marodi, Massamba Mboup, cela contribue à vendre la destination Sénégal. « On l’a prouvé avec des influenceurs qui parlent wolof maintenant grâce à nos séries », a-t-il estimé, soutenant que cela entre dans l’aspect soft power.

« Depuis 2022, on a commencé à diffuser de nouvelles séries chaque année sur Sunu Yeuf. Donc, je peux dire que depuis 2023, on diffuse nos spots. Chaque lundi, mardi, mercredi : de nouvelles séries », a-t-il ajouté.

Ainsi, Delphine Rousseau, responsable de la chaîne Fiction et Jeunesse au sein de Canal+, a, pour sa part, salué les exclusivités. « C’est très important pour nous. Avec Marodi, on a vraiment développé ces productions exclusives parce que Sunu Yeuf achète beaucoup de contenus. Et c’est important de développer la production. Nous avons trouvé la maison Marodi depuis plusieurs années pour créer de nouvelles histoires sénégalaises », a-t-elle dit.

BABACAR SY SEYE

Section: 
BARRIÈRES À L’AUTONOMISATION DES FEMMES : La plaidoirie de l’AJS
DECES D'ABDOULAYE DIALLO : Ngor perd son Berger
Oscars 2025
EL HADJI CHEIKHOU SALL DE LEBALMA SUR L’INCULPATION ET LE FINANCEMENT : ‘’La Fintech est une révolution qui redonne le pouvoir aux populations’’
THIÈS – DÉNONCIATION DU RETARD DANS LA MISE EN ŒUVRE DE SON AUTONOMIE : L’ENSA en grève de 72 heures
DÉTACHEMENT DU MINISTÈRE DE LA CULTURE, NOMINATION D’AMADOU BA : Un espoir pour les acteurs
JANT BEATS FESTIVAL : Un nouvel événement audacieux dans le paysage culturel
BRASSAGE RDC-SÉNÉGAL : Cœur de lion et de léopard
CHEIKH NDIGUEL LÔ : ‘’Ma retraite, c'est ma mort’’
CÉLÉBRATION DES 50 ANS DE CARRIÈRE DE CHEIKH NDIGUEL LÔ : Cinq décennies de succès mondial  
6E EDITION DIALAWALY FESTIVAL : Trois jours de rythmes, de couleurs et d’unité à Dagana
ARTS VISUELS : L'identité et la souveraineté en question
FRANÇOIS AKOUABOU ADIANAGA (DG FESPACO) ‘’Il faut travailler sur la distribution du cinéma en Afrique’’
DIFFUSION ET EXPLOITATION DES FILMS AFRICAINS : Mobiciné, un modèle de réussite en Afrique
FESTIVAL IMAGE DU FLEUVE (FIF) DE BOGHÉ : « Destin d’un migrant » d’Omar Brams Mbaye remporte le Grand Prix
Festival 72 heures de Yarakh
FESTIVAL IMAGE DU FLEUVE DE BOGHÉ : Le Sénégal bien représenté
ACCES A L'INFORMATION : Entre ambition légale et défis de mise en œuvre
ANIMATEURS CULTURELS ET CONSEILLERS AUX AFFAIRES CULTURELLES : Le clash s’accentue avec la tutelle 
DÉFIS DE PROFESSIONNALISATION ET DE STRUCTURATION : Formation des artistes, une innovation majeure dans le Salon national des arts visuels