Publié le 13 Dec 2012 - 16:58
MAGAL 2012

Pour une ville de Diourbel propre

 

Des disciples mourides regroupés au sein du dahira Kheweul Galass-ambassadeurs Serigne Fallou sans frontière ont décidé de s’engager dans une opération de nettoiement de la ville de Diourbel, en vue de donner un visage plus radieux à cette voie de passage de milliers de pèlerins en direction du grand magal de Touba.

 

''Cet événement ne peut pas se dérouler sans la propreté. C’est pourquoi nous voulons que tous ceux qui traversent Diourbel aient un avant-goût de la propreté que la ville sainte de Touba doit offrir durant le magal'', a notamment indiqué le président du dahira, Ciré Lô, au cours d’un entretien avec l’APS.

 

L’opération se déroulera vendredi, samedi et dimanche prochains en étroite collaboration avec les autorités locales et administratives dont notamment le maire et le préfet du département.

 

''Nous allons nous investir de l’entrée à la sortie de Diourbel sans oublier l’intérieur de la ville où plusieurs coins et recoins seront visités. Nous avons beaucoup de camions et de petits véhicules qui seront mobilisés'', a ajouté M. Lô, précisant que cette opération est une première que les membres du dahira comptent pérenniser.

 

Aussi, il a lancé un appel à tous les habitants de la ville en vue de les inciter à la préservation des acquis au terme de l’opération dont le soubassement essentiel ''est d’œuvrer pour Serigne Touba''.

 

''Nous voulons qu’avec ce centenaire, Diourbel offre un visage qu’elle n’a jamais présenté. C’est ça notre souhait'', a également dit le président du dahira. Se réjouissant de la coïncidence de l’opération avec la célébration du centenaire de l’arrivée de Serigne Touba à Diourbel (1912-2012), il a ajouté que ''c’est un secret que Dieu inspire notre action d’embellir la ville en ce moment précis''.

 

Créé en 1997, le dahira s’investit depuis lors dans la distribution de repas et boissons aux pèlerins à l’occasion de chaque magal. Le dahira qui a son siège à Keur Serigne Mbaye Sarr a des membres à Fatick, à Dakar et à l’extérieur ( Italie, France, Argentine, etc).

 

''C’est un talibé du nom de Modou Hanne qui avait lancé et donné le nom du dahira. Avec 200 francs, il achetait des sachets d’eau pour les distribuer au niveau du rond-point. A l’époque, certains le prenaient pour un fou'', a rappelé Ciré Lô, soulignant que depuis lors la structure n’a cessé de grandir et d’innover d’année en année.

 

APS

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