Publié le 3 Jun 2013 - 19:25
À GUÉDIAWAYE APRÈS LA VICTOIRE DE BALLA GAYE 2 SUR TAPHA TINE

De la joie et des... larcins

 

C'était encore électrique, hier à Guédiawaye. Après l’éclatante victoire de Balla Gaye 2 sur Tapha Tine, l'ambiance était indescriptible. De la joie, des cris hystériques... ont couvert l'atmosphère. Les rues et ruelles de cette partie de la banlieue dakaroise, qui étaient désertes comme le Sahara à quelques minutes du coup d’envoi de l’affiche, ont retrouvé soudainement une ambiance de folie. Même ceux qui tentaient, sur leurs balcons, de chasser la pression, se sont mêlés à la fête après la victoire de l'enfant de Guédiawaye.

Le son des tam-tams se mélangeait au concert de sifflets et de klaxons qui allaient crescendo. Une vague déferlante de personnes de tous âges et tous sexes se ruaient vers la demeure du lutteur, sise à Golf Sud. Les uns faisaient confiance à leurs pieds ; les autres, à bord de leurs deux roues, roulaient à une vitesse folle. Chacun voulait être le premier à y arriver. Des croisements Canada, Dial Mbaye et Béthio, en passant par HLM Las Palmas et Hamo, tous étaient sortis. ’’Balla Gaaaye ! Balla Gaaaye !’’ chantaient-ils en dansant le ’’niin ci bàtt’’. Et la fête continua de fort belle manière jusque tard dans la nuit, comme ce fut le cas après chaque victoire.

L'affaire des voleurs

Dans ce bruit indescriptible caractérisé par le brouhaha, des fans, visiblement aux anges, criaient à qui voulaient les attendre que le Lion de Guédiawaye ne faisait pas partie des lutteurs qui déçoivent. ‘’Balla est un vrai Lion, il n’a peur de personne et je ne vois pas pour l’heure un lutteur qui peut lui tenir tête’’, a lâché un des fans surexcité. Par ailleurs, malgré le dispositif sécuritaire qui a été mis sur pied pour parer à tous troubles et cas d’agressions, des énergumènes en ont profité pour dérober des téléphones portables. ''Mon vieux, qu’ils sont rapides ! On a volé mon portable !’’ a pesté une fille sous le choc. Et beaucoup de cas de ce genre ont été signalés.

 

CHEIKH THIAM
 

 

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