Publié le 2 Jun 2018 - 18:31

Assemblée nationale

 

Que les députés se le tiennent pour dit. Moustapha Niasse ne tolèrera plus aucun retard pendant les sessions. Le président de l’Assemblée nationale, qui a décalé hier la plénière devant se pencher sur la ratification de certains accords signés par le président de la République Macky Sall, faute de quorum, a promis des représailles aux députés retardataires. En effet, initialement prévue à 9 h, la séance n’a pu démarrer qu’à 10 h 45 mn, du fait du retard accusé par plusieurs parlementaires.

Cette situation a mis dans tous ses états le président de l’Assemblée nationale qui n’a pas caché son amertume dès l’entame de la session. ‘’Je suis arrivé depuis 9 h. J'ai dû attendre, le temps que les secrétaires élus soient présents, car il y a un nombre bien défini de députés qui devaient être présents pour qu'il y ait session. C'est pourquoi il y a eu ce retard que je n’accepterai plus. Je vais sanctionner la prochaine fois’’, menace-t-il d’un ton sec tout en se gardant de donner les noms des retardataires, malgré l’insistance de Me Aïssata Tall Sall qui a voulu que leurs noms soient divulgués.

...Restons toujours à l’Assemblée nationale où les députés de la 13e législature ont procédé, hier, au vote de la loi N8/2018 autorisant le président de la République à ratifier la convention n°188 de l'Oit sur le travail dans la pêche. Ce texte, selon le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, qui est venu défendre le projet de loi, prend en compte tout ce qui concerne la protection et la dignité humaines. ‘’La sécurité et la protection, les conditions de travail et la retraite, tous ces éléments ont été pris en compte par le texte. Le président de la République considère ce secteur comme un secteur très important’’, déclare-t-il.

...Le ministre a profité de l’occasion pour relever toute l'importance qu'accorde le chef de l'Etat au secteur de la pêche. A ce propos, il est longuement revenu sur l’engagement du gouvernement de minimiser les pertes de vies en haute mer et de renforcer la sécurité des pêcheurs en subventionnant certains équipements. ‘’Les gilets de sauvetage constituent un élément important, parce que c'est pour sauver la vie’’, a d’abord tenu à rappeler Me Sidiki Kaba. Et de souligner que ‘’la subvention à l'équipement est passée de 200 000 à 1 million 200 mille francs Cfa’’. ‘’C'est un effort extraordinaire pour mettre nos pêcheurs en compétition et en capacité de faire face à la compétition internationale’’, vante l’ancien ministre de la Justice.

Section: 
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