Publié le 17 Aug 2015 - 21:55
DEDICACE LIVRE DE CARIM CAMARA

Une lettre engagée adressée à ‘’un inconnu’’

 

La Fondation Konrad Adenauer a reçu hier la dédicace du roman de Carim Camara, écrivain venu du Sénégal oriental.

 

‘’Cher ami inconnu…’’ Ainsi commence le premier livre de Carim Camara présenté hier à la Fondation Konrad Adenauer. Ce roman est en réalité une ‘’lettre à un inconnu’’ dans laquelle l’auteur raconte diverses choses. Ancien enfant de troupe, Carim Camara s’est essayé à l’écriture très tôt alors qu’il était encore élève. Le bac en poche, le brillant élève, presque toujours major, selon ses propres dires, n’a pu avoir une bourse pour aller continuer ses études à l’étranger. C’est ainsi qu’il devient volontaire de l’enseignement dans la région de Kédougou.

 Affecté dans un village où il se sentait seul, il a commencé à entretenir un journal. Il y mettait tout ce qui lui passait par la tête. Devenu par la suite journaliste dans une radio à Kédougou Carim Camara proposait à ses auditeurs des chroniques de manière régulière. Ainsi, l’écriture a toujours fait partie de son vécu. Et aujourd’hui, ce sont toutes ces expériences qu’il retrace dans son ouvrage intitulé ‘’Lettre à un inconnu’’. ‘’Nombreux sont les individus qui vivent dans la profonde solitude dans un continent dit de solidarité. Dorel, dont le cœur est devenu un cimetière de déceptions tant amoureuses qu’idéologiques, n’en peut plus de tout garder pour lui. Il décide de dévoiler son âme en peine sans détour, à travers une longue lettre destinée à chacun des lecteurs de ce roman’’, lit-on sur le quatrième de couverture du livre.

 Les thématiques développées dans l’opus sont aussi diverses que riches. ‘’Avec un verbe propre au bas peuple, Dorel dévoile ses espoirs, ses rêves, confesse ses amours déçues et parle de relations nord-sud, de gestion tyrannique, de la condition de la femme et des maux de toutes sortes qui gangrènent le continent’’, indique-t-on toujours sur le quatrième de couverture. Aussi, considère-t-on ‘’cette lettre à un ami inconnu’’ comme ‘’un véritable cri du cœur et une ode humaniste’’.

Edité par l’harmattan Sénégal, ce livre de 100 pages relate de manière générale la vie à Kédougou et ses environs. Comme l’a relevé la préfacière Mariama Ndoye, l’auteur évoque dans le livre le quotidien des Kédovins.  ‘’Kédougou est une zone aurifère mais l’or y a la couleur du sang’’, souligne-t-elle. Cela signifie que la vie n’y est pas toujours rose même si le sol contient le métal précieux. Et Carim Camara raconte tout cela à travers une écriture ‘’créative’’ et ‘’suggestive’’ tel que vu par la représentante de la Fondation Konrad Adenauer, Mme Bocandé. 

BIGUE BOB

Section: 
EL HADJI CHEIKHOU SALL DE LEBALMA SUR L’INCULPATION ET LE FINANCEMENT : ‘’La Fintech est une révolution qui redonne le pouvoir aux populations’’
THIÈS – DÉNONCIATION DU RETARD DANS LA MISE EN ŒUVRE DE SON AUTONOMIE : L’ENSA en grève de 72 heures
DÉTACHEMENT DU MINISTÈRE DE LA CULTURE, NOMINATION D’AMADOU BA : Un espoir pour les acteurs
JANT BEATS FESTIVAL : Un nouvel événement audacieux dans le paysage culturel
BRASSAGE RDC-SÉNÉGAL : Cœur de lion et de léopard
CHEIKH NDIGUEL LÔ : ‘’Ma retraite, c'est ma mort’’
CÉLÉBRATION DES 50 ANS DE CARRIÈRE DE CHEIKH NDIGUEL LÔ : Cinq décennies de succès mondial  
6E EDITION DIALAWALY FESTIVAL : Trois jours de rythmes, de couleurs et d’unité à Dagana
ARTS VISUELS : L'identité et la souveraineté en question
FRANÇOIS AKOUABOU ADIANAGA (DG FESPACO) ‘’Il faut travailler sur la distribution du cinéma en Afrique’’
DIFFUSION ET EXPLOITATION DES FILMS AFRICAINS : Mobiciné, un modèle de réussite en Afrique
FESTIVAL IMAGE DU FLEUVE (FIF) DE BOGHÉ : « Destin d’un migrant » d’Omar Brams Mbaye remporte le Grand Prix
Festival 72 heures de Yarakh
FESTIVAL IMAGE DU FLEUVE DE BOGHÉ : Le Sénégal bien représenté
ACCES A L'INFORMATION : Entre ambition légale et défis de mise en œuvre
ANIMATEURS CULTURELS ET CONSEILLERS AUX AFFAIRES CULTURELLES : Le clash s’accentue avec la tutelle 
DÉFIS DE PROFESSIONNALISATION ET DE STRUCTURATION : Formation des artistes, une innovation majeure dans le Salon national des arts visuels
SALON NATIONAL DES ARTS VISUELS : Balla Ndao  remporte le prix du Président de la République
SALON NATIONAL DES ARTS VISUELS 2025 : Ancrage territorial, vitrine des créatrices, pluralité de techniques 
À Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal