Dans une vidéo postée sur le site de la FSF, Cheikhou Kouyaté estime qu’il faudra gagner à Madagascar, dimanche (2^e journée des éliminatoires), pour se qualifier à la Can 2019 et oublier la page Coupe du monde. Le capitaine des Lions rappelle qu’ils savent ce qui les attend chez l’adversaire.

Vous êtes déjà dans le bain du match à Madagascar ?

Oui, il faut déjà l’être parce que c’est un match difficile qui nous attend. On sait ce qui va se passer là-bas. Voilà, on n’est pas fous. Si je me souviens bien, il y a deux ans (presque trois ans puisque le match a eu lieu en novembre 2015), on a failli perdre un match là-bas (2-2 en éliminatoires de la Coupe du monde 2018). Maintenant, on est conscients du match qui nous attend et je pense que l’équipe est prête.

‘’Si on se fait bouger, ce sera notre faute’’

Quel genre de match vous attend à Madagascar ?

Un match difficile parce qu’il n’y aura pas de jeu. Ils (les Malgaches) vont entrer dedans et vont essayer de nous bousculer. Mais maintenant, on est expérimentés, on sait ce qui nous attend là-bas. Si on se fait bouger, ce sera notre faute.

Vous êtes l’équipe attendue sur l’ensemble du continent. Comment éviter le piège, vu qu’ils sont très physiques ?

Très physique ? Je pense que nous aussi, nous devons être prêts physiquement. Depuis hier (lundi, ndlr), on a commencé le travail, on est prêts. Maintenant, on est expérimentés et on sait quel match on doit jouer pour gagner.

Est-ce que c’est le même état d’esprit d’avant et d’après Coupe du monde ?

Après la Coupe du monde, c’était difficile pour tout le peuple sénégalais et pour nous les joueurs aussi. On a envie de faire quelque chose encore. Pour cela, il faut se qualifier à la Can. Et pour se qualifier à la Can, il faudra gagner à Madagascar.

Quel est l’objectif exact ?

Gagner ce match pour être plus motivés. Vous savez, on a été éliminé (dès le premier tour, ndlr) de la Coupe du monde et ça a été très dur pour tout le monde. Maintenant, il faudra gagner là-bas pour oublier la page du Mondial.

Aliou Cissé a fait appel à cinq nouveaux. Est-ce que vous vous attendiez à ce changement en profondeur  de l’effectif ?

Non, on ne s’attendait pas à ça. Mais comme on le dit, l’équipe nationale, ce n’est comme en club, donc ça change tous les jours. Il y a des nouveaux qui arrivent mais qu’on connaissait bien. Maintenant, à nous de les mettre dans le bain pour qu’ils s’adaptent bien. Je pense qu’ils peuvent nous apporter quelque chose.

En tant que capitaine, quel discours vous leur avez tenu ?

Déjà, il faut les mettre dans le bain pour qu’ils se sentent comme chez eux. Maintenant, comme la coutume le veut, il faudra qu’ils dansent ou qu’ils chantent (rire). Voilà, je pense qu’ils se sont bien intégrés. Sidy Sarr, Amath (Ndiaye Diédhiou), (Édouard) Mendy, Pape Abdou Cissé (et Mbaye Diagne), je pense qu’ils sont tous dedans. Mais comme on le sait bien, le Sénégal, c’est le pays de la ‘Teranga’. Les Sénégalais savent bien comment (faire) intégrer les gens.

Adama Coly