Publié le 13 Nov 2014 - 04:44
EN COULISSE

Burkina Faso

 

Le déplacement-éclair du Président Sall à Ouagadougou n’est pas le fait du hasard. Il nous revient en effet qu’il s’y est surtout rendu pour mettre la pression sur les militaires pour qu’ils ne prennent pas tout leur temps, après déjà trois semaines de situation d’exception, suite à la démission du  Président Blaise Compaoré qui a jeté l’éponge après l’insurrection populaire qui a mis le feu au ‘’pays des hommes intègres’’.

Le Président du Groupe de contact sur la transition au Burkina, qui a rencontré le colonel Isaac Zida ainsi que les autres acteurs de la crise (l’opposition, la société civile, les organisations religieuses et traditionnelles et le Conseil constitutionnel du pays), a dû leur rappeler qu’il urge de poser des actes pour éviter que la  communauté internationale ne passe aux sanctions. Il faut en effet savoir que beaucoup de pays qui voulaient sanctionner le Burkina Faso immédiatement après la (re) prise du pouvoir par l’Armée, attendent des actes forts, allant dans le sens d’un rétablissement de l’ordre républicain.

..Dans tous les cas, on attend un accord définitif sur une charte devant conduire à la transition. Des amendements ont été notés relativement à une institution comme l’Assemblée nationale par exemple dont les membres ne peuvent être désignés que par le peuple. Le Président Sall qui était accompagné de son ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye, a été rejoint à Ouagadougou par Faure Eyadéma, Président du Togo. Le Président mauritanien était lui aussi dans le pays avant-hier… C’est dire que le ballet diplomatique est très intense en ce moment à Ouagadougou.

 

 

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