Publié le 19 Jan 2014 - 12:08
ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES

Le Sénégal vise le top 5 des meilleurs réformateurs en 2015

 

Grâce au Programme triennal de réformes de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC), le Sénégal vise la bonne place dans les prochains classements du Doing Business, du Mo Ibrahim et du World Economic Forum.

 

Les autorités sénégalaises ont entamé un large processus de réforme de l’environnement des affaires, dans le but de réduire de manière considérable les lourdeurs administratives, faciliter l’accès des entreprises aux services financiers et non financiers et d'améliorer le climat des investissements.

Et avec le Programme triennal de réformes de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC), le Sénégal vise à améliorer son rang dans les différents classements internationaux, selon le directeur de l’Environnement des affaires, Mamadou Lamine Ba. Ce dernier s’exprimait hier à l’occasion d’une rencontre avec les journalistes sur les réformes de l’environnement des affaires.

''Notre objectif est de faire partie des 5 pays africains dans toutes les notations internationales : Doing Business, Forum de Davos, Mo Ibrahim, Transparency international ; qu’on devienne le pays qui a le plus convergé vers ces indicateurs.

Aujourd’hui, le taux de réalisation est assez bon'', a déclaré Mamadou Lamine Ba. ''Nous avions 20 mesures à faire en 2012, sur lesquelles 17 à 18 sont déjà achevées'', informe le directeur de l’Environnement des affaires.

Le PREAC intervient sur quatre axes majeurs que sont : ''l’automatisation des procédures administratives liées à l’investissement privé et au commerce'', ''l’harmonisation et l’assainissement de l’environnement juridique et fiscal'', ''l’amélioration de la compétitivité des facteurs de production'' et ''la promotion de l’investissement à fort impact dans les pôles de développement''.

L’orientation principale du PREAC est également de contribuer à la mise en place d'un ''environnement des affaires dont le niveau de performance et de qualité est au moins égal au niveau moyen de qualité de celui de pays membres de l’OCDE (Ndlr : Organisation de coopération et de développement économique)'', ajoute-t-il, non sans préciser : ''tout le programme jusqu’en 2015, c’est une cinquantaine de mesures (à prendre). On a commencé avec 20 mesures en 2013, cette année on en aura entre 15 et 17 et c’est presque 20 mesures chaque année''.

D’après un document de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), ''l’environnement des affaires est encore considéré par 62% des investisseurs comme pas favorable''.

Une appréciation négative qui a valu au Sénégal une 10e place en Afrique subsaharienne dans le classement du World Economic Forum sur la ''Compétitivité globale de l’économie'' avec une partie environnement des affaires. Et dans le classement du Doing Business, relatif à la réglementation des affaires aux PME selon 10 indicateurs quantitatifs, le Sénégal est classé 39e en Afrique subsaharienne.

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

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