Champion de France en 2011, Lille affichait de grandes ambitions, notamment avec l'arrivée de son Grand Stade. Mais aujourd'hui, les Dogues sont tout de même obligés de se serrer la ceinture.

Troisième du classement de Ligue 1 derrière le PSG et Monaco, Lille prie sans doute pour conserver cette place d’ici la fin de la saison. Cela lui permettrait en effet d’avoir à nouveau une chance de disputer la si généreuse Ligue des Champions qui fait tant défaut aux finances du club nordiste. Sacrés champions de France à l’issue de la saison 2010/2011, les Dogues avaient le vent en poupe.

Doté d’une équipe séduisante, le LOSC rêvait en grand et voyait déjà une armada défiler dans les travées du Grand Stade. Une ambition légitime pour une équipe dont le chiffre d’affaires est passé de 37,2 M€ à 93,22 M€ en six ans (de 2007 à 2013) selon des chiffres dévoilés par L’Équipe. Une performance remarquable sur le plan comptable. Mais aujourd’hui, qu’en est-il réellement du grand rêve lillois ? Sportivement, le club tenu par le président Michel Seydoux redresse la barre. En revanche, côté finances, ce n’est pas vraiment la fête.

Si le chiffre d’affaires a augmenté de 23,76% par rapport à l’an passé, Lille a dû se serrer la ceinture après des lendemains de titres douloureux. Avec une masse salariale de 65,5 M€ en 2011/2012, les Nordistes ont payé cher le fait d’être privé de Ligue des Champions assez rapidement. Éliminé dès la phase de poules la saison dernière et absent de toutes compétitions continentales cette année, le LOSC a dû réduire de 30% sa masse salariale (45,36 M€) grâce notamment aux ventes de nombreux cadres tels que Payet, Digne, Chedjou ou Debuchy.

Même Florian Thauvin, qui n’a jamais joué un match officiel avec les Lillois a été cédé pour 12 M€ (hors bonus). Des économies qui n’empêchent pas le LOSC d’afficher des pertes de 3,08 M€ cette saison. Résultat : les actionnaires seront privés de dividendes, et le mercato hivernal ne concernera pas vraiment l’actuel troisième de Ligue 1.

(Footmercato.net)