Publié le 20 Sep 2021 - 13:38
FOOT - LIGUE 1

Marseille asphyxie Rennes

 

Trois jours après son nul frustrant à Moscou en Ligue Europa, l'OM a remis les pendules à l'heure face au Stade rennais. Faciles vainqueurs des Bretons (2-0), les Marseillais confirment qu'il faudra compter sur eux cette saison. La preuve : ils sont désormais deuxièmes de L1.

 

Marseille a commencé la journée avec une larme à l'œil et la termine le sourire aux lèvres. Tout ça grâce à son cher Olympique, qui a rendu le plus beau des hommages à René Malleville, décédé ce dimanche à 73 ans. Quelques heures après l'annonce de cette nouvelle, et dans un Vélodrome qui commémorait les 20 ans de la mort de Depé, autre figure emblématique du Virage Nord, les joueurs de Jorge Sampaoli ont été à la hauteur de l'évènement. En éparpillant le Stade rennais, les Marseillais ont accroché une quatrième victoire en quatre matchs de L1, la troisième de suite qui ne souffre une nouvelle fois aucune contestation possible.

Les fantômes de Moscou

Trois jours après son nul rageant sur la pelouse du Lokomotiv Moscou, l’OM voulait tourner la page contre Rennes. Manque de bol : les hommes de Sampaoli ont fait exactement la même première mi-temps que jeudi soir. Toujours aussi assoiffés de ballons, et poussés par un Vélodrome incandescent, les Marseillais ont asphyxié les Rennais d’entrée. Acculés sur leur but, les Bretons ont encaissé les vagues les unes après les autres dans un premier quart d’heure irrespirable pour eux. Jusqu’ici, tout va bien. Mais comme contre le Lokomotiv, et malgré le retour de Payet dans le onze, l’OM a longtemps eu du mal à jouer juste dans une surface adverse difficile à pénétrer, en dehors d’une accélération de Dieng, écœuré par l’arrière-train de Gomis (4e), et d’un centre plongeant d’Ünder repris à l’arrache par Payet (9e). Pour le reste, les Olympiens ont eu quelques tentatives sur corner (Dieng 2e, Saliba 42e), ou sur des frappes lointaines de Guendouzi, dont son amour de plat du pied venu caresser le haut de la barre de Gomis (29e). Encore en vie, les Rennais ont alors pu sortir un peu la tête de l’eau et respirer.

Le maestro Payet danse la Bamba

Sauf que ce qui a changé entre le déplacement à Moscou et la réception du Stade rennais, c’est bien la présence de Dimitri Payet. Dès le retour des vestiaires, le Réunionnais a sonné la révolte en centrant au cordeau. Au premier poteau, Bamba Dieng a surgi à toute vitesse pour toper une reprise qui a filé dans la lucarne de Gomis (1-0, 47e). Enfin libéré, l’OM est alors reparti de plus belle, et les deux hommes ont failli remettre ça quelques minutes plus tard, mais Bamba Dieng a été un peu court de la tête (61e). Sentant le mistral tourner, les Rennais ont enfin changé de ton. Mais en ne cadrant pas un coup franc plein axe à 20 mètres, Bourigeaud a laissé passer la chance des Bretons. Quelques instants plus tard, au bout d’un rush solitaire - aidé par quelques contres favorables -, Amine Harit, l’ancien Nantais, s’est rappelé au bon souvenir des Rennais en donnant de l’air à l’OM (2-0, 70e). Les Marseillais ont ensuite géré la fin de match pour composter ces trois nouveaux points qui font d’eux les nouveaux dauphins du PSG, avec un match de retard. Nul doute que de là-haut, René et Depé doivent savourer.

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