Vainqueur de l'OM (2-0) au Parc dimanche soir, le PSG prend huit points d'avance sur Monaco. Son quatrième titre national lui tend plus que jamais les bras.

Le PSG n'a jamais semblé sur une voie aussi dégagée pour aller chercher le quatrième titre de champion de France de son histoire. En s'imposant devant Marseille (2-0) au Parc des Princes dimanche soir, en clôture de la 27e journée de Ligue 1, l'équipe de Laurent Blanc a réalisé une magnifique opération en tête du classement.

Elle a désormais huit longueurs d'avance sur Monaco, qui s'était incliné samedi à Saint-Etienne (2-0). Soit le plus grand écart jamais enregistré depuis le début de la saison entre le leader et son dauphin.

Pour l'OM, c'est le constat inverse. Avec les victoires stéphanoises et lilloises, les Marseillais font la mauvaise affaire dans la course à la Ligue des champions, et accusent désormais un retard de six points sur la troisième place occupée par le LOSC. L'équipe de José Anigo a pourtant longtemps posé des problèmes aux Parisiens.

Bien regroupés en défense, très agressifs dans les duels, les Olympiens ont subi sans rompre durant la première période, même s'il a fallu un incroyable raté d'Ezequiel Lavezzi (7e) et un retour de Rod Fanni sur une percée exceptionnelle de Lucas (14e) pour que le PSG n'ouvre pas la marque.

Ibra décisif… comme toujours

Mais Marseille n'a pas su écrire une suite favorable à ce début de scénario prometteur. Peu en vue en première période, à l'exception d'une tête non cadrée sur un centre de Lavezzi (44e), Zlatan Ibrahimovic a fini par faire la différence, comme d'habitude.

Contré une première fois, il a récupéré le ballon sur la gauche de la surface avant d'adresser une passe lumineuse à Maxwell, dont le plat du pied gauche n'a laissé aucune chance à un Steve Mandanda pour une fois abandonné par sa défense (1-0, 49e). Déjà auteur d'un but égalisateur à l'aller (1-2), le latéral brésilien aura fait bien des misères à l'OM durant cette saison prolifique pour lui.

D'abord assommé par ce but concédé en tout début de seconde période, Marseille a vainement tenté de réagir. Avec l'avantage au score, Paris a affiché sa maîtrise habituelle dans le jeu, épuisant les Marseillais par sa faculté à conserver et faire circuler le cuir. Et Laurent Blanc a pu se permettre de faire entrer Edinson Cavani, de retour de blessure. Un choix payant pour l'entraîneur parisien.

Sur un décalage de Marco Verratti, Gregory van der Wiel a adressé un centre parfait à une touche de balle repris victorieusement par l'attaquant uruguayen d'une tête smashée (2-0, 79e). Une conclusion idéale pour un PSG qui va rapidement pouvoir se focaliser sur ses ambitions européennes.