Des combats avec des verdicts qui font polémiques, l’arène sénégalaise en a connu un grand nombre. La victoire très contestée de Siteu contre Zarco vient confirmer cette donne. Mais le CNG a parfois pris des décisions contestables

Il y a de ces combats qui, par la beauté des chutes, resteront à jamais gravés dans la conscience des férus de lutte sénégalaise avec frappe. Cependant, il y en a aussi qui sont devenus mémorables à cause du verdict très contesté (et le plus souvent pour de bonnes raisons) des arbitres. Quoi que dise le camp de Siteu de l’écurie Lansar, sa victoire a été vivement contestée par le staff de Zarco. Et la vidéo est là pour donner davantage du crédit au camp contestataire car les quatre appuis de Siteu ne sont pas passés inaperçus aux yeux des milliers ou millions de téléspectateurs sénégalais. Il est bon de savoir que de tels faits ne sont pas nouveaux dans l’arène du pays de la Teranga. On se rappelle encore le deuxième combat entre Bombardier et Tyson. Ce qui avait causé la lourde sanction de Mouhamed Ndao Tyson, c’était son refus d’accepter la décision arbitrale de revenir continuer le combat. Il a été par la suite gracié. Entre Baye Madione et Modou Lô aussi il y a eu quatre appuis.

Combats sans verdict, c’est toujours litigieux.

L’arène a aussi connu de ces combats dits ‘’sans verdict’’. Entre Mbaye Diouf et Eumeu Sène, ce cas de figure s’est également posé. La fameuse confrontation entre Kadd Gui et Yékini est aussi restée dans les mémoires. Finalement, la victoire a été accordée à Yékini. Dans le palmarès d’un lutteur, là où est mentionné ‘’sans verdict’’, c’est qu’il y a eu des problèmes graves. Lors du combat entre Lac de Guiers et Balla Gaye II, certains disaient que la tête de Balla avait touchée le sol au même moment ; d’autres soutenaient le contraire. A vrai dire, la lutte a toujours était marquée par des polémiques autour des combats. Mais le Comité national de gestion de la lutte (CNG) a davantage enflé les polémiques par ses décisions. Juge-t-il en fonction de la popularité du lutteur ? On est même tenté de se demander si ça vaut la peine de déposer un recours après un verdict défavorable des arbitres.

Laye DIALLO (Stagiaire)