Publié le 24 Jul 2015 - 08:52
MALICK GACKOU (LEADER DU GRAND PARTI)

L’économie sénégalaise vivote

 

Le temps d’une réunion politique, en l’occurrence celle de sa nouvelle formation politique, Malick Gackou a peint un tableau sombre de l’économie sénégalaise. Ainsi pour le leader du Grand parti,  un pays ne peut pas se développer s’il ne met pas en exergue ses principaux atouts. ‘’Aujourd’hui, si vous voyez la cartographie macroéconomique de base de développement du Sénégal, vous vous rendez compte que notre taux d’épargne national est de 16% du PIB (produit intérieur brut), le taux de financement bancaire de notre économie tourne autour de 24 à 25%, notre endettement galope d’année en année puisque vous le savez, notre pays n’a pas encore atteint le taux de 70% du PIB édicté dans les critères de convergence de l’UEMOA.

Tout ceci fait que la courbe de l’endettement du Sénégal augmente d’année en année’’, a-t-il soutenu. Sur sa lancée l’ex-compagnon de Moustapha Niasse soutient que le Sénégal  est  l’un des pays les plus endettés de la sous région ouest africaine. Pour ensuite révéler qu’entre 2012 et 2015, plus de 400 entreprises ont fermé au Sénégal. ‘’Notre agriculture est en jachère, notre tourisme ne marche pas, la pêche est en difficulté, tous les secteurs vitaux de notre économie sont au rouge. C’est la raison pour laquelle il fallait d’abord donner de l’air, insuffler une dynamique  d’appui aux PME-PMI avant d’entamer des investissements qui ne font qu’endetter encore une fois durablement le Sénégal, mais aussi ses futures générations’’, croit savoir l’ancien ministre du commerce.

En outre, Malick Gackou estime qu’au regard des statistiques du gouvernement et des institutions multilatérales que sont la Manque mondiale et le FMI, mais également la BAD et l’OCDE, il est évident que le Sénégal n’atteindra pas en 2017 un taux de croissance de 8%. Pendant ce temps, poursuit-il, l’Ethiopie a un taux de croissance de 7%, le Rwanda 10%, et ‘’la Côte d’ivoire qui est notre principal concurrent dans la sous région avoisine les 10% du taux de croissance. Alors que sans cette croissance à 2 points, le Sénégal ne peut espérer au développement à fortiori à l’émergence. Notre économie est malade et ne cesse de vivoter’’.  Il urge donc, selon lui, de donner un souffle nouveau à cette économie ‘’pour mettre le Sénégal en orbite’’.

 

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