Le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) est revenu hier sur sa récente élection au Comité exécutif du Comité international olympique (CIO). Selon Mamadou Diagna Ndiaye, cela est rendu possible grâce à la ‘’crédibilité internationale’’ de notre pays.

Après son élection comme membre du Comité exécutif du Comité international olympique (CIO), Diagna Ndiaye explique les raisons qui ont favorisé sa candidature. Selon le président du Comité national olympique sportif du Sénégal (CNOSS), la ‘’crédibilité internationale’’ du Sénégal a fait la différence. ‘’Le Comité exécutif a vu que nous pouvions apporter quelque chose au sport. Et ce n’est pas les candidats qui manquaient. C’est d’ailleurs une des raisons, de mon point de vue, qui a fait qu’on a été élu à 77% sur les 82 votants’’.

M. Ndiaye est le quatrième Sénégalais à intégrer ce prestigieux comité de l’instance dirigeante de l’olympisme mondial, après Lamine Diack, Kéba Mbaye et Youssou Ndiaye qui a été réélu à la tête de la commission d’éthique. Pour lui, ‘’la relève est prestigieuse’’. ‘’Quand, poursuit-il, on a sur le plateau Lamine Diack, Kéba Mbaye, Youssou Ndiaye, on n’a pas le choix de faire autre chose que d’essayer d’innover et d’aller plus loin.’’

Diagna invite les fédérations sportives à s’inspirer du Cnoss

Félicitant ses collaborateurs pour leur apport considérable dans cette consécration collective, à son avis, ‘’continentale’’, le président du Cnoss a déclaré que cette élection n’est que ‘’le début d’une véritable ascèse vers l’idéal olympique’’.

Il a par ailleurs demandé aux fédérations sportives sénégalaises à s’inspirer de la démarche du Comité national olympique. ‘’J’invite toutes les fédérations à prendre exemple sur l’approche que nous avons quant au déroulement de nos activités dans nos mandats’’, a-t-il convié.  

‘’Faire émerger une nouvelle élite’’

La finalité du Cnoss, c’est d’aider les fédérations qui sont souveraines. A en croire le patron de l’olympisme sénégalais, ‘’il faut faire émerger une nouvelle élite’’. ‘’On a des problèmes au niveau de l’athlétisme. Depuis Amadou Dia Ba (médaillé d’argent aux JO de Séoul en 1988), il n’y a pas eu de champion olympique’’, a-t-il fait remarquer. Dans le souci de trouver les voies pour une ‘’nation sportive’’, il a annoncé la tenue prochainement d’un conseil présidentiel sur le sport dont les points focaux seront ‘’le financement et la relève’’.

Le budget pour l’arbitrage des compétitions internationales ne s’élève qu’à 900 millions. C’est la raison pour laquelle Diagna Ndiaye se propose, avec l’appui du  directeur de la Banque mondiale en charge de l’Afrique, Matar Diop, de trouver des solutions qui sortent des chantiers battus dans le domaine budgétaire.

La Journée olympique aura lieu cette année le 23 août, à Thiès. 

LOUIS GEORGES DIATTA