Publié le 29 Jul 2013 - 17:15
PRESIDENTIELLE MALI

''Le Sénégal joue  la carte de la neutralité'', selon Mankeur Ndiaye

 

La situation au Mali intéresse bien le Sénégal dont les autorités suivent les minutes du scrutin présidentiel qui s'est ouvert hier dimanche, sur toute l'étendue du territoire malien. Interrogé sur la question, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, Mankeur Ndiaye, indique : ''Le Sénégal se félicite que le vote se soit déroulé dans le calme. Nous attendons les résultats pour travailler avec le président qui sera démocratiquement élu par le  peuple malien souverain.''

 

 Le chef de la Diplomatie sénégalaise assure que du Maroc où il se trouve, le Président Macky Sall suit avec attention l'élection présidentielle au Mali. Normal puisque le Mali est un des partenaires commerciaux les plus importants du Sénégal. Sans compter les liens historiques qui unissent les deux peuples. Le ministre des Affaires étrangères croit savoir que le Sénégal ''a convenablement joué sa partition dans le cadre de la Cedeao'' pour trouver une solution à la crise malienne. ''Nous sommes deux peuples frères. C'est pourquoi le Sénégal n'a pas hésité à envoyer des troupes au Mali ''pour un rétablissement de l'ordre constitutionnel'', indique-t-il. ''Nous avons un contingent  sur place, mais pas de candidat. La règle, c'est la non-ingérence et la non-indifférence''. Pour le Sénégal, ''ce qui importe, c'est que le peuple malien se réconcilie avec lui-même''. Et s'il y a des contestations électorales après le scrutin, que cela se fasse ''dans le cadre prévu par la loi''.

Pour Mankeur Ndiaye, il faut très rapidement dépasser la situation actuelle et que le nouveau Président puisse s'installer et  travailler. ''Nos deux pays pourront renforcer davantage'' la coopération, grâce au corridor Dakar-Bamako et ''en levant le maximum d'obstacles pour permettre une bonne circulation des biens et des personnes''.

Il faut dire que le Sénégal et le Mali souhaitent redynamiser le chemin de fer en favorisant les transports terrestres afin d’accompagner la croissance des importations et des exportations entre les deux pays. Au terme des réunions de travail (les 27 et 28 mai 2013 à  Dakar) entre les ministres de l’Equipement, des Infrastructures et des Transports, les deux pays avaient pris cet engagement. Qui, sans doute après la présidentielle malienne, pourra passer dans sa phase active...

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