Publié le 7 Sep 2020 - 11:03
PROBLEMATIQUE DES INONDATIONS

Frapp et Bokk Gis Gis demandent la suppression d’‘’institutions inutiles et budgétivores’’

 

Face aux dégâts des pluies de ce week-end, le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp) demande au président Macky Sall de supprimer le Conseil économique, social et environnemental, le Haut conseil des collectivités territoriales et la Commission nationale du dialogue des territoires. Ses membres estiment que les budgets de ces différentes institutions devraient plutôt répondre aux préoccupations des populations.

Par ailleurs, le Frapp demande l’audit du Plan décennal de lutte contre les inondations. En visite à Keur Massar samedi, le collectif affirme que ‘’la police a lancé neuf grenades lacrymogènes sur les populations des Parcelles-Assainies de Keur Massar dont les quartiers sont inondés depuis 2012. Alors que le Frapp et le collectif Zéro inondation étaient en promenade pour constater les misères des populations pieds dans l'eau sale des pluies et des fosses, au moment où les dirigeants font la course pour avoir des maisons pieds dans l'eau de mer’’.

Il ajoute que ‘’des populations qui ont donné chacune 500 000 F CFA pour l'assainissement, sont inondées chaque année depuis 2012. Au total, des milliards. Où sont passées ces milliards ? Où sont passés les 767 milliards du plan de lutte contre les inondations ? Le président Macky Sall a le devoir, aujourd'hui, de reconnaître que le Train express régional, le centre international Abdou Diouf, ses institutions inutiles et budgétivores ne sont pas la priorité des populations’’, lit-on dans la note du Secrétariat exécutif national du Frapp.

Toujours dans le cadre de la problématique des inondations, le président de la Convergence libérale et démocratique Bokk Gis Gis demande la dissolution du Cese et le redéploiement de son budget aux opérations de secours et à l'assistance aux populations sinistrées. La dissolution d'une ou de plusieurs institutions comme le Haut conseil des collectivités territoriales, le Conseil économique, social et environnemental et la Commission pour le dialogue des territoires, entre autres, doit être envisagée. D'autant que la situation actuelle est, à tout point de vue, beaucoup plus difficile et complexe que celle de 2012 qui l'avait amené à dissoudre le Sénat.

En effet, cette fois-ci, le drame des inondations vient s'ajouter à la pandémie à coronavirus avec ses effets dévastateurs sur l'économie nationale et les conditions de vie des Sénégalais’’, a déclaré Pape Diop. Il n’a pas manqué de soutenir les victimes. ‘’Les dommages sont si importants que beaucoup de nos compatriotes sinistrés sont en plein désarroi. Je voudrais ainsi, en mon nom et en celui de l'ensemble des responsables et militants de la Convergence libérale et démocratique Bok Gis Gis, leur témoigner toute notre compassion. En ces moments difficiles, je tiens à dire à ces compatriotes affectés que je suis de tout cœur avec eux et que je partage leur souffrance’’. 

 

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