RÉHABILITATION DU STADE LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR
Ce sera fin prêt en juillet
Le ministère des Sports et de la Vie associative, Mbagnick Ndiaye, a annoncé que le stade Léopold Sédar Senghor, en travaux de réhabilitation, sera livré en fin juillet. Le coût du chantier est estimé à 735 469 733 F Cfa.
Les travaux de réhabilitation ont repris de plus belle au stade Léopold Sédar Senghor. Une visite, ce jeudi, du ministre des Sports et de la Vie associative, Mbagnick Ndiaye, accompagné de ses collaborateurs et du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, a permis de constater l’avancée du chantier.
Le délai contractuel est de ''4 mois'', d’après les explications du directeur des Infrastructures au ministère des Sports, Fodé Sylla. ''Le stade sera disponible en fin juillet'', a-t-il assuré.
Ainsi, la délégation a pu voir le rétablissement des barrières de sécurité, dont 4 ont été remplacées. Il y a également les 26 portes de la ceinture de sécurité qui ont été complètement renouvelées. ''Celles (portes) qui étaient là depuis 1985 sont totalement rouillées'', a expliqué le directeur général de la société CSTP, chargée des travaux, Mbaye Faye.
''Je croix qu’ils sont en train de faire du bon travail'', a apprécié le ministre des Sports. Selon Mbagnick Ndiaye, l’ensemble des travaux du stade est évalué à 735 469 733 F Cfa. Par ailleurs, il a déploré la vétusté des installations du stade et également l’état de ''dégradation très avancée'' du système hydraulique qui est ''d’un autre âge''.
''Il est inadmissible que depuis 1985, ce système n’ait pas été changé ni même réfectionné'', a-t-il fustigé. Malheureusement, ce dispositif n’avait pas été pris en compte dans le projet de réhabilitation. ''Si les crédits le permettent et si le devis qui est en train d’être établi nous arrive à temps, dit-il, nous allons envisager sa reprise totale’’.
''Obtenir dans 3 mois la meilleure pelouse jamais eue au Sénégal’’
Parmi les travaux prévus au stade Léopold Sédar Senghor, se trouve en bonne position le renouvellement de la pelouse. ''L’objectif, c’est de faire en sorte que, dans 3 mois, cette pelouse soit la meilleure qu’on a jamais eue au Sénégal’’, a déclaré le manager général de Dakar Sacré-Cœur, Mathieu Chupin. Déjà, des ouvriers s’activent dans le désherbage de la pelouse presque jaunie du ''Vieux Léo’’.
''Le principal problème, souligne M. Chupin, c’est la colonisation dans une partie de la pelouse de ce qu’on appelle une herbe à vache avec un feuillage très épais. C’est ce que les ouvriers sont en train d’enlever. Elle occupe plus d’un quart de la pelouse, 2000 m2 sur 8000 m2 au total, qui doit être remplacé par un système de placage’’. Deux experts français viendront, la semaine prochaine, se joindre à l’équipe présente, dont Walid Rassa de la société italienne Iritec.
''Nous sommes chargés du système d’irrigation. C’est-à-dire de l’équipement permettant de maintenir le gazon dans un état parfait pour le jeu. Le matériel doit arriver dans 2 mois d’Europe’’, explique-t-il. À l’en croire, ''les travaux prendront une semaine, voire dix jours, dès la réception de l’équipement, si tout se passe bien’’.
Me Augustin Senghor : ''Nous sommes rassurés’’
L’avancée des travaux du stade Léopold Sédar Senghor est bien appréciée par les autorités. Il en est ainsi du président de la FSF qui voit une partie de ses inquiétudes se dissiper. ''Ce n’est plus un toilettage, fait constater Me Augustin Senghor, mais une réfection en profondeur. Aujourd’hui, je peux dire que nous sommes rassurés’’.
Toutefois, le patron du football sénégalais a attiré l’attention des autorités étatiques sur l’importance d’assurer la maintenance des infrastructures. ''En visitant le stade, on a pu se rendre compte que la maintenance a fait défaut. Il faut former le personnel à la maintenance. C’est une des clés pour bénéficier d’infrastructures de qualités’’, a-t-il suggéré.
Par ailleurs, Augustin Senghor se veut plus ambitieux. ''Nous nous permettrons aussi d’être dans une logique de demander plus'', pense-t-il. Selon lui, dans ce contexte d’un Sénégal émergeant, il faudrait penser également à ''un sport émergent qui passe par des infrastructures de qualité. C’est-à-dire la mise en place d’un programme de construction de stades permettant d’accueillir des compétitions internationales’’.
LOUIS GEORGES DIATTA (STAGIAIRE)
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