Membres du club des supporters de Guédiawaye football club (GFC), Momar Lo, Khalifa Ababacar Ndiaye et Serigne Mactar Guèye ont été condamnés, avant-hier, à 3 mois avec sursis pour violences et voies de fait.

Les prévenus Momar Lo alias Mor Lo, Khalifa Ababacar Ndiaye et Serigne Mactar Guèye ont pris, avant-hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, 3 mois assortis de sursis pour violences et voies de fait. Ils ont eu de la chance puisque le ministère public avait requis 2 ans dont 2 mois d’emprisonnement pour séquestration, menaces et violences et voies de fait. Mais à l’arrivée, cette affaire a pris une autre tournure avec les débats d’audience et le désistement des parties civiles à savoir Moustapha Yade, Amadou Gaye et Babacar Diakhaté. Le parquet a estimé qu’il n’y a pas d’éléments objectifs pour caractériser les injures publiques. Du coup, il a demandé au tribunal d’écarter ce délit.

En fait, lors d’une réunion des dirigeants de Guédiawaye football club (GFC), Momar Lô et ses camarades ont fait irruption dans la salle. Selon le président de GFC, Abdoulaye Sall, l’un des prévenus l’a bousculé et a empêché les autres membres de continuer la réunion. Pis, ils l’ont retenu dans la pièce jusqu’à l’arrivée des policiers. Ces supporters veulent élire Djamil Faye à la tête du club. Toutefois, ils ont nié les faits devant la barre. ‘’J’avais pris les documents mais je les ai restitués avant de quitter la salle’’, a dit Khalifa Ababacar Ndiaye. Mor Lô de soutenir qu’il n’y a pas eu d’insultes ou de menaces. ‘’Nous ne les avons pas séquestrés.

Nous avons nos convictions et leur mandat est arrivé à terme  depuis décembre 2016. Nous étions là-bas pour discuter avec eux et non pour perturber la réunion’’, a renseigné Serigne Mactar Guèye. Raison pour laquelle leur avocat a indiqué qu’il n’a pas compris le réquisitoire du Substitut du procureur. D’autant plus qu’il n’y a pas eu de menaces, avance Me Mouhamadou Moustapha Dieng. Son confrère de la défense a expliqué que ce procès ‘’oppose les fils de Guédiawaye et il devait être évité. Arguant ainsi que le parquet n’a pas réussi à démontrer l’existence des délits reprochés à leurs clients ainsi que l’imputabilité des faits. Pour Me El Hadji Diouf, ce dossier est vide. Ainsi, les avocats ont-ils plaidé la relaxe pure et simple à titre principal, et à titre subsidiaire, ils ont demandé au juge de rendre un verdict d’apaisement. Le tribunal a pris en compte la seconde requête.   

 AWA FAYE