Publié le 2 Mar 2016 - 00:14
VOTE NEGATIF AU REFERENDUM

Le Front du NON n’exclut pas le dialogue ‘‘par principe’’

 

Le cadre mis sur pied en milieu de semaine passée dit vouloir, éventuellement, explorer l’option du dialogue du président de la République. Mais les objectifs des camarades du Dr Cheikh Tidiane Dièye restent globalement inchangés.

 

Après la bourrasque du OUI de la mouvance présidentielle durant le week-end, le front du NON  ñaani bañ na sort la tête de l’eau dans ce qui semble être une campagne électorale anticipée. La volonté de dialogue émanant de la présidence de la République n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Si les ténors de l’opposition politicienne ont refusé, ‘‘Le Front se dit ouvert au dialogue par principe et attend d’être saisi sur le fond, la forme et les modalités d’un éventuel dialogue’’, lit-on dans leur communiqué qui a sanctionné leur rencontre de vendredi. 

Une réponse en demi-teinte, suite à cette ‘main tendue’ qui constitue la seule inflexion dans la ligne de conduite de ce mouvement composé d’acteurs de la société civile et de politiques. Autrement, le Front du NON ñaani bañ na promet de poursuivre son projet initial qui est de ‘‘sensibiliser les Sénégalais, partout où ils se trouvent, sur l’importance de faire échec aux desseins du président Sall’’. Ainsi des visites de proximité dans les quartiers, les marchés les Universités et les lieux de culte, des caravanes d’information, de grandes mobilisations, des rencontres avec les leaders d’opinion sont prévus pour convaincre de ‘‘la non-pertinence de la constitution de Monsieur Macky Sall’’.

Statu quo

Le Front envisage également une autre collaboration avec d’autres forces vives qui partagent son objectif pour échanger sur des actions communes. Jeudi dernier, ce Front a été mis sur pied pour s’opposer aux réformes constitutionnelles proposées par le président de la République, dont une consultation référendaire est prévue pour le 20 mars. Ces ‘opposants’ qui reprochent à Macky Sall de s’être soustrait à sa promesse de réduire son mandat en cours, de 7 à 5 ans, sont toujours sur la défensive. Pour eux, ‘‘cette réforme soumise au référendum est destiné à consolider et perpétuer le système politique et de gouvernance que le Sénégal a connu depuis son indépendance’’.

OUSMANE LAYE DIOP

 

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