Publié le 7 Nov 2013 - 15:54
AGENTS DE SÉCURITÉ ET CONVOYEURS DE FONDS

Yoonu askan wi réclame ‘’justice’’ et ‘’respect’’

 

Le Mouvement Yoonu askan wi dénonce ‘’l’ostracisme, (les) menaces et (les) agressions diverses’’ dont le Syndicat national des convoyeurs de fonds et agents de sécurité (SYNACOFAS) est l'objet. Ce syndicat, ‘’né de la lutte contre le licenciement de 15 délégués du personnel en 2007’’,  est selon Madièye Mbodji et Cie ‘’exclu du droit de participer aux élections des délégués du personnel et de représenter les travailleurs du secteur de la sécurité’’.

Dans un communiqué rendu public hier, le mouvement Yaw explique comment ‘’ces agents de sécurité, presque tous d’anciens militaires bien formés, plus d’une dizaine de milliers (…) subissent des agressions à leur dignité, exactions et brimades de toutes sortes’. Ils en veulent pour preuve ‘’les salaires de misère en dessous du SMIG (40 000 francs), contrats irréguliers, licenciements abusifs, celui notamment du secrétaire général du SYNACOFAS’’. Sans oublier les ’’retards constants de paiement des salaires pour la plupart, (le) non versement de cotisations IPRES et CSS,’’ l’’’absence de couverture maladie’’,  le ‘’déni de leurs libertés et droits syndicaux,’’ le ‘’manque de respect et de considération’’.

Le YAW estime que ‘’tous les citoyens, patriotes et démocrates de notre pays doivent se sentir concernés par la situation dramatique des agents de gardiennage et de sécurité’’ dont la vie est quotidiennement menacée. A titre d’exemple, il cite ‘’la mort cruelle de 3 vigiles agressés jusqu’à perdre la vie les jours qui ont précédé et suivi la fête de la Tabaski’’ dans la zone de Mermoz, comme l'avait révélé EnQuête. C’est pourquoi Yoonu askan wi exige la mise en place d’une Convention Collective, conformément à l’article L85 du Code du Travail et la participation du SYNACOFAS aux élections des délégués du personnel. De plus, le mouvement autogestionnaire sorti des flancs de And Jëf exige le respect des droits des travailleurs et des décisions de justice, ainsi que le proclame un «Etat de droit» respectueux de ses propres règles. , et soutient la marche de protestation dudit syndicat ce jeudi 7 novembre, de la RTS à la Place de l’Obélisque.

DAOUDA GBAYA

 

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