Myron Markevych, l'entraîneur de Dniepropetrovsk, l'équipe surprise de la Ligue Europa, a concédé un peu de nervosité dans les rangs de son équipe avant la finale programmée mercredi face au FC Séville.

‘’Si on vous avait dit au début de la compétition que vous seriez en finale, vous auriez cru à une blague?

C’est vrai. Pour être honnête, je n’aurais jamais pensé être là aujourd’hui.

Et en plus vous avez joué tous vos matches à Kiev…

Ce n’est pas facile de jouer loin de la maison. Nous avons beaucoup voyagé, pris souvent l’avion, c’est difficile. Au début, pas grand monde ne se déplaçait avec nous et ça sonnait un peu creux dans ce grand stade (le stade Olympique de Kiev). Mais, en demi-finale, il y avait plus de spectateurs. On a reçu le soutien de plus de 60 000 supporters, c’était mieux.

‘’Si je vous disais que moi ou les joueurs n'étions pas nerveux, je vous mentirais’’

Quelles sont les forces du Séville FC? Et cette équipe a-t-elle des points communs avec vos adversaires précédents?

Je suis un amateur du football espagnol, mais il y a beaucoup de gens dans mon cas dans le monde. J’aime le style de jeu de Séville et le Championnat espagnol. Mais c’est difficile de comparer avec les autres équipes qu’on a affrontées. Probablement que leur jeu se rapproche de celui de Naples que nous avons éliminé en demi-finale. Car Naples avait un entraîneur espagnol aussi (Raphael Benitez). Séville attaque très bien avec de bons joueurs devant. Ce sera très important de neutraliser leurs attaquants.

La perspective de pouvoir disputer la Ligue des champions la saison prochaine en cas de victoire, c’est une motivation supplémentaire?

Ça va nous stimuler mais Séville aussi, je pense.

Est-ce le match de votre carrière?

Elle n’est pas finie, peut-être qu’il y en aura d’autres ! Mais si je vous disais que moi ou les joueurs n’étions pas nerveux, je vous mentirais. L’important, c’est que ça disparaisse demain (mercredi) au moment d’entrer sur la pelouse.’’

(lequipe.fr)