Publié le 5 Mar 2012 - 10:54
TROIS QUESTIONS A… ME AUGUSTIN SENGHOR, PRESIDENT DE LA FSF

‘’Le nouveau coach doit être à l’image de notre équipe’’

 

Président, le 31 mars, votre délai pour trouver un nouveau coach, n’est plus loin ; où en êtes-vous sur le choix ?

Pour le moment nous avons reçu 35 candidatures sur la table fédérale. La cellule chargée de choisir le sélectionneur (le comité exécutif), dirigée par moi-même, se réunit incessamment pour regarder les dossiers ces derniers temps et les jours à venir. Nous avons de la difficulté pour faire le choix vu la liste de candidatures pléthoriques ; mais pour nous, le plus important, c’est de définir le profil et les critères de choix du coach. Dans ces candidatures, il y a certaines qui sortent du lot et sur la base de ce lot qu’on a, nous essayerons de voir l’entraîneur qui sortira du dernier… lot.

 

 

Quel est le profil établi pour le nouveau sélectionneur ?

 

Le nouveau coach doit être à l’image de notre équipe. Nous avons une équipe à majorité composée de joueurs professionnels et qui ont un fort caractère. Dès lors, il nous faut un coach charismatique, expérimenté, mature avec un esprit gagneur. Et ces coachs qui sortent du lot, c’est par rapport à ces critères de choix. Nous ne nous focalisons pas aussi sur leur statut, local ou international. Le plus essentiel, c’est le profil. Nous ne sommes pas pressés pour faire le choix. Si nous n’avons pas ce que nous cherchons, nous n’allons pas forcer les choses. Nous prendrons notre temps. Un travail a été fait dans les deux dernières années, nous avons beaucoup de joueurs talentueux dans l’équipe A et certains qui sont dans l’antichambre ; et c’est pourquoi le choix du coach doit répondre à des critères rigoureux pour ne pas vivre les échecs du passé.

 

 

Le nouveau sélectionneur sera-t-il un coach de reconstruction ou de continuité ?

 

(Il coupe). Un coach de reconstruction, je ne sais pas. Le football, c’est toujours une question de construction, mais aussi une œuvre de continuité. Nous avons entamé un travail depuis deux ans, il y a eu des acquis et des échecs. Les acquis sont là, il faut les renforcer. Mais notre échec de la Can doit nous servir de leçon et nous permettre de rectifier le tir. Nous avons pu voir nos maux, et c’est à nous de trouver le coach qui pourra les soigner. Le plus important pour l’avenir du football sénégalais, c’est de ne pas s’éloigner de nos acquis et de notre chemin.

 

MAMADOU LAMINE SANE

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