Le portier du Real Madrid a annoncé vouloir tout remporter avec le Real Madrid et l'Espagne, cette saison, y compris le Ballon d'Or.

Iker Casillas ne se le cache pas : cette saison, le portier du Real Madrid veut, au moins, faire aussi bien en club qu'en sélection avec laquelle il aura remporté deux championnats d'Europe et une Coupe du Monde en quatre ans. Interrogé par l'agence de presse espagnole EFE, le Madrilène a annoncé la couleur pour l'exercice 2012/2013 : "Nous voulons gagner les quatre compétitions dans lesquelles nous seront engagés : la Supercoupe contre Barcelone (les 22 et 29 août prochains), à nouveau le Championnat, la finale de la Ligue des champions et celle de la Copa del Rey".

Mais s'il est une compétition qui lui tient particulièrement à coeur c'est bien la Ligue des Champions, dont il veut offrir "la Décima" (la dixième) à la Maison Blanche. "La saison dernière, nous avons échoué aux portes de la finale (éliminés en demie par le Bayern Munich). Cette fois, nous voulons l'atteindre et bien sûr la gagner", a-t-il prévenu.

Et le Ballon d'Or ?

Vous l'aurez compris, San Iker veut tout rafler cette saison, y compris en sélection. "J'espère aussi remporter la Coupe des confédérations (15-30 juin 2013 au Brésil) avec l'équipe nationale", a déclaré le capitaine de la Roja. A part cela, et à titre personnel, Casillas pense aussi au Ballon d'Or, une distinction à laquelle il a légitimement le droit de rêver, au vu de sa saison (champion de Liga avec le Real, champion d'Europe avec l'Espagne).

Toutefois, le Galactique préfère la jouer en toute humilité : "Le Ballon d'Or doit aller à celui qui en sera le plus digne. Il se dit que je pourrais le gagner, mais je ne vais pas me focaliser là-dessus. D'autant que les gardiens ne sont guère valorisés dans ce type de prix, bien que nous ayons le même droit de l'emporter que n'importe quel autre joueur.

Si Yachine l'a gagné, pourquoi pas un autre gardien ?" S'il venait à décrocher ce sésame, Iker Casillas serait le deuxième gardien de l'histoire à remporter cette distinction planétaire, quarante-neuf ans après le Soviétique Lev Yachine (1963).

Chronofoot