Suite aux manifestations contre l’exploitation du Zircon ayant occasionné la mort, en début de semaine, de deux écologistes et d’un étudiant, tous des Gambiens et de nombreux blessés à Faraba Banta, Greenpeace Afrique appelle à une meilleure protection des défenseurs de l’environnement.

Dans une note rendue publique hier, l’Ong rappelle aux autorités étatiques des deux pays que manifester pacifiquement est un droit inaliénable garanti par la constitution et qui doit être promu par les gouvernements. En outre, elle relève que l’exploitation du zircon par des entreprises étrangères, notamment à Niafrang, en Casamance, Julakay, en Gambie, pose d’énormes problèmes socio-écologiques.

Car, elle pousse les habitants des villages environnants, certaines associations et des membres de la société civile qui craignent la catastrophe dans la sous-région, à s’ériger en bouclier pour faire entendre leur voix. Aussi, souligne-t-elle, les menaces que l’exploitation du sable minéralier peut causer sur l’environnement sont grandes et peuvent aggraver les risques existants, résultant du réchauffement climatique, de l’érosion côtière, de la pollution marine et de la salinisation accrue des eaux et des sols.