Entre provocation et intimidation
Pour une première confrontation verbale, Balla Gaye 2 et Gris Bordeaux se sont tancés ouvertement. Leur échange promet un bon duel.
Les dès sont jetés depuis ce mercredi. Balla Gaye 2 et Gris Bordeaux ont posé l'acte 1 de leur confrontation prévue le 1er janvier 2018. Dans un combat organisé par le promoteur de la Petite Côte, Luc Nicolaï, en partenariat avec Le Groupe Futurs Médias, les tensions sont déjà hautes. Les futurs protagonistes ont donné un avant goût de leur duel sur un plateau où les piques étaient au rendez-vous. Si leur début de communication était timide, ça ne l'a pas été au final.
Une communication acerbe
L'on s'y attendait ! Une signature de contrat entre un ‘’Lion’’ et un ‘’Tigre’’ ne peut être que pimentée. Le derby Fass / Guédiawaye est partie pour être l'un des plus beaux combats de la prochaine saison. Du moins si l'on se fie aux propos lancés par les deux lutteurs. Dans leur communication, ils ont renseigné sur le degré d'importance du duel aux yeux de chacun. Gris Bordeaux, connu pour ses intimidations qui lui sont propres, n'a pas manqué de taxer d'indiscipliné Balla Gaye 2. D'ailleurs, il s'est fixé comme mission de lui ‘’clouer le bec’’ au soir du 1er janvier 2018. Une déclaration qui a piqué le ‘’Lion de Guédiawaye’’ qui ne pouvait plus contrôler sa colère. Le fils de Double Less, toujours égal à lui-même, a été chaud. Sa réplique ne s’est pas fait attendre. Il a traité Gris de ‘’petit lutteur et de personne dénuée de bons sens et d'intelligence’’.
Des paroles qui ont fait naître une tension sur le plateau. Chose comprise par l'ancien lutteur Moustapha Guèye qui n'a pas manqué d'apaiser les esprits. Un Balla Gaye 2 noir de colère, ayant la rage de vaincre, à quitté le plateau. Son adversaire, quant à lui, certainement satisfait de l'avoir fait sortir de ses gonds, sourire aux lèvres, partait. Pour un combat auquel il reste 8 mois de préparation, c'est sûr que les prochains rendez-vous à venir seront rudes, vu le tempérament des futurs protagonistes. Chose normale, avec tous les enjeux qui entourent ce combat.
Assy GAYE
